eat, pray, love



J'ai un truc avec les photos de célébrités qui bouffent. Je sais pas d'où ça me vient, sans doute que ça me rassure sur le fait qu'elles ne vivent pas uniquement de cocaine et de paparazzi. Les voir manger, vraiment, ça me les rend humains, ou plutôt rééls. J'ai de plus en plus de mal avec le côté clinquant de la célébrité. Les voir faire la fête, se beurrer au Chateau Marmont, rien à foutre. J'aime les voir quand elles ne font rien, à part déambuler sur Beverly Hills dans un jogging trop grand, l'air agacé parce qu'elles n'ont pas réussi à se garer correctement. Filmez-les quand elles ouvrent la vitre et qu'elles crient "SALE FILS DE CHIEN" au mec qui essaient de les doubler. J'aime les voir dans leur quotidien car ça me permet, quelque part, de trouver une raison à leur art. Je me rappelle de mes profs qui m'engueulaient toujours quand, dans mes rédacs, je mettais un peu trop de la vie des auteurs qu'on étudiait. Mais ça part de là, en fait. Tout ce qu'ils font, sans sombrer dans de la psychologie de comptoir. Tu peux donner le change, faire comme si ça n'avait aucune espèce d'importance. Mais c'est pas là où ça se joue. Donc oui, quand je les vois bouffer, c'est comme si je rentrais dans une intimité qui m'est nécessaire pour les comprendre, même si c'est juste qu'un burger à la con.

Journée calme, hâte d'être à samedi. J'adore le samedi, même s'il ne vaut pas le mardi soir (j'ai toujours adoré le mardi soir, j'ai toujours au creux du ventre le sentiment de légéreté que j'éprouvais étant môme parce qu'on avait pas école le mercredi). J'ai lancé Influence(s), une série qui suit l'agence de Diego, le frère de Kenza (oui, la blogueuse mode, moi aussi je l'avais oublié). Vraiment très dubitative devant ces agences de pub qui représentent des encarts publicitaires. Du fric pour du fric. Je veux pas faire ma gaucho de merde, mais à un moment, est-ce que tout vaut la peine d'être vendu? Je vous laisse méditer là-dessus.

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