i follow rivers


Si vous saviez à quel point j'en ai rien à branler. C'est la réflexion que je me suis faite devant mon caramelised macadamia oat latte de chez Starbucks. Je suis dans une phase où tout me passe au-dessus. C'est bien, je ne porte plus rien sur les épaules. Je sais pas si c'est à cause de ce vieux qui m'a fait remarquer que de toute manière, les cimetières sont remplis de gens indispensables. C'est fou comme ça m'ambiance l'idée qu'au final, je vais finir par crever et pourrir. Vraiment, une libération hors du commun. Alors vraiment, Micheline de la compta, de ce point de vue, ta crise de la cinquantaine, passe-là sur ton mari qui a arrêté de bander, j'ai des trucs industriels qui te refilent le cancer à bouffer et des séries de merde sur lesquelles je dois impérativement comater. Ca te rend léger, tout ça. J'aime beaucoup ce sentiment. C'est à cultiver. Je vous conseille.

J'ai passé ma journée à taffer avec l'album de Laetitia Sadier dans les oreilles. Je recommande vivement. L'un de mes disques favoris de l'année et rien à foutre si on est que février. C'est mon top, c'est moi qui décide.

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