
Je vous avais prévenu: Timothée, Timothée et encore Timothée (par contre, je vous épargne les premiers clichés du biopic de Bob Dylan) (les cheveux, ça fait définitivement tout).
Journée assez pourrie dans l'ensemble, je sens que mon esprit commence à quitter mon corps. Vraiment, l'impression de flotter à chaque instant au-dessus de ma gueule, à observer ma carcasse déglinguée aller et venir, dossier sous le bras, pour le compte de ce bon vieux capital de merde. Plus j'écris et plus j'ai envie d'écrire et plus ça me conforte que je ne veux qu'écrire. C'est déjà un bon début, parce que j'étais quand même partie de nombreuses années sur l'idée de foutre le truc au feu. Mais y a des gens, comme ça, qui vous rattrappent au détour d'un dm twitter. Ca prend du temps, ça fait son chemin (c'est que je suis pas une épreuve simple) mais on y arrive, pas à pas. C'est la prise de conscience qui est difficile à embrayer. Mais une fois que c'est fait. Putain, la légèreté.
Tout ça pour dire que je me pose beaucoup de questions. Sur le pourquoi du comment. Si j'ai encore envie d'être là, s'il n'est pas temps que je tire ma révérence. C'est pas tant une démission officielle qu'un largage en bonne et due forme. J'aime mon travail, au final, mais je n'aime ni les gens que je cotoie, ni la personne que ça a fait de moi. C'est ce que je disais à une collègue ce matin: faut savoir se donner le coup de pied au cul nécessaire au bon moment, pour se retrouver face à soi.
Je crois que c'est le bon moment.
Journée assez pourrie dans l'ensemble, je sens que mon esprit commence à quitter mon corps. Vraiment, l'impression de flotter à chaque instant au-dessus de ma gueule, à observer ma carcasse déglinguée aller et venir, dossier sous le bras, pour le compte de ce bon vieux capital de merde. Plus j'écris et plus j'ai envie d'écrire et plus ça me conforte que je ne veux qu'écrire. C'est déjà un bon début, parce que j'étais quand même partie de nombreuses années sur l'idée de foutre le truc au feu. Mais y a des gens, comme ça, qui vous rattrappent au détour d'un dm twitter. Ca prend du temps, ça fait son chemin (c'est que je suis pas une épreuve simple) mais on y arrive, pas à pas. C'est la prise de conscience qui est difficile à embrayer. Mais une fois que c'est fait. Putain, la légèreté.
Tout ça pour dire que je me pose beaucoup de questions. Sur le pourquoi du comment. Si j'ai encore envie d'être là, s'il n'est pas temps que je tire ma révérence. C'est pas tant une démission officielle qu'un largage en bonne et due forme. J'aime mon travail, au final, mais je n'aime ni les gens que je cotoie, ni la personne que ça a fait de moi. C'est ce que je disais à une collègue ce matin: faut savoir se donner le coup de pied au cul nécessaire au bon moment, pour se retrouver face à soi.
Je crois que c'est le bon moment.
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