Journée de grève. J'ai démarré la matinée avec Sophie Turner et Do Revenge (pour la millième fois) avant de partir en manif. C'est fou comme elles me foutent toujours de bonne humeur (Sophie Turner et les manifs, donc). Vraiment, une nana avec qui je pourrais à l'aise partager de supers moments, du style bouffer une merguez végé frites au son de slogans CGTistes plus vulgos les uns que les autres, ou encore comater sur le canapé devant une énième télé réalité de merde, vêtue d'un pyjama qui pue et d'un casque à bières sur la tête. Je dis toujours que l'amitié, les années aidants, se mesure à notre capacité à se faire chier ensemble pour roter en toute aisance en se grattant les fesses, faire la révolution, et/ou à zoner chez Damart pour acheter des chaussettes thermolactyl. Je pense que j'ai besoin de ce type de relations parce que mes amitiés, étant jeune, étaient beaucoup trop sérieuses ou trop graves pour en tirer en vérité un quelconque sentiment de normalité. C'est comme ça, j'ai l'impression d'acquérir de la légéreté au fur et à mesure que j'avance dans la vie, alors que généralement, c'est plutôt l'inverse qui se produit. Je me suis embourbée dans une crise d'adolescence qui n'en finit plus, au son de Wet Leg et de sa cover de Material Girl.
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