cranky messiah


Je suis en amour total devant le nouveau clip de Charli XCX. Je pense qu'elle s'est dit: "Stenia se tient hyper bien à updater son blog régulièrement donc je vais lui offrir ce que elle et les gays attendaient depuis toujours, un vidéo qui réunit Julia Fox, Hari Nef, Rachel Sennott, Gabbriette et Chloe Sevigny en cuir, clope au bec". Vraiment, je suis ravie. Il m'en fallait peu. Avec l'Eurovision demain soir, je vis un très bon pont du 8 mai (Bambie Thug, je t'envoie toutes les ondes les plus démoniaques pour que tu gagnes).

Dans un autre registre, j'écoute encore et toujours Josienne Clarke. Cette interprête me rend nostalgique des chansons tristes qui passaient dans les séries télé américaines, J'imagine Seth Cohen mourir d'amour sur un de ses titres, ou encore Marissa Cooper déambuler sur la plage, à minuit, les larmes coulant le long de ses joues. On ne fait plus de séries américaines comme ça. Le nouveau disque de Jessica Pratt mérite qu'on s'arrête aussi quelques instants. J'ai un truc avec la folk en ce moment. Ca m'apaise beaucoup.

Et puis j'ai commencé L'invitée, d'Emma Cline. J'avais lu cette critique de Raphaëlle Leyris en parcourant les avis sur le bouquin et ça m'avait donné très très envie de le lire avant d'oublier (car trop de lecture et clairement pas assez de temps): "L’Invitée est une plongée chez les heureux du monde où la laideur des comportements observés contraste avec la splendeur des décors. Le roman en livre une critique d’autant plus rigoureuse qu'elle est administrée à mi-voix, sans effets de manche ni revendications. Ce roman entêtant laisse sur l’esprit du lecteur une empreinte poisseuse". Parfois, les envies ne tiennent qu'en deux phrases.

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