last days of disco


Bien évidemment que j'adore Nicola Coughlan. Elle était ma préférée dans Derry Girls, elle est ma préférée dans Bridgerton, elle sera ma muse ultime dans Big Mood, série qui traite de la bipolarité (je me demande vraiment ce qu'ils bouffent au petit-déj chez Channel 4 pour nous sortir ces travaux de qualité années après années). Il y a quelque chose de particulier chez elle, le sens du détail. Tu sens vraiment l'actrice qui a fait ses premières armes au théâtre. Et puis elle est belle, elle est drôle. Je crois que j'aime ce genre de personnalité parce que ça ne peut jamais rester très longtemps sous les radars. Je lisais une interview d'elle qui expliquait à quel point elle avait galéré parce qu'elle ne rentrait justement pas dans les cases. Trop bruyante, trop vulgaire, trop grosse. Je pense sincèrement qu'être trop n'est pas un défaut. La roue finit toujours par tourner, au final. Malgré le travail, les doutes. Faut juste attendre que les étoiles s'alignent. Je suis bien contente qu'elles se soient alignées pour elle.


Dans un autre registre, je prépare un petit truc sur Chloe Sevigny et c'est un ravissement pour l'âme et les yeux. Parfois, à force de vénérer quelqu'un pendant des années, on oublie un peu la raison du pourquoi. Je me suis refait une partie de sa film, les films qui ont compté pour moi puis je me suis perdue dans une myriade de photos d'elle. Qu'est-ce qui la rend si particulière? Pourquoi elle et pas une autre? Finding Chloe Sevigny, en somme. Je me demande si un premier élément de réponse ne réside pas dans les années 90. Il y avait bien évidemment des icônes, les décénnies précédentes, mais pas comme celles de mon enfance. Il y avait clairement quelque chose de différent, quelque chose de terriblement nouveau. Je donnerais tout pour revenir en 1997.

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