
J'ai déjà des réflexes de vacances. Je me suis levée tôt ce matin histoire de profiter. J'ai foutu mon vieux clebard dans sa poussette et on est parti à la boulangerie faire le plein de croissants et de pain de seigle. On a fait un détour chez le libraire histoire de choper le dernier Vie à la Campagne (car j'adore boire mon thé en parcourant les pages de décos de baraques provençales) avant de zoner dans ma boutique favorite à la recherche de la bougie Yankee Candle qui suit la vibe du moment (pour info, a quiet and calm place). Je crois que j'essaie par tous les moyens de ne pas penser à demain. Vivre un peu en boucle, Groundhog Day, avec Elastica en bande-son. Ce sera un peu le programme du jour.
En attendant, je me nourris donc essentiellement de framboises, de cerises et de vidéos de Suki Waterhouse qui nous présente ses boutiques vintage favorites pour Vogue (j'adore vraiment cette nana, elle exulte une coolitude très britannique, j'aime les gens qui ne se prennent pas au sérieux et sont juste contents de faire leur truc). Non, vraiment, une énergie de golden retriever. Je suis presque jalouse de pas avoir ça en moi. J'ai ce côté très snob, très mean girl. J'avais cette collègue, au travail, qui était un peu la rigolote de service. Elle avait cette aura de fille sympa. Je sais pas si c'est au final un truc inné ou si on le cultive un peu malgré soi. Je pense que j'ai fini par coller à ça parce qu'on m'a tout de suite foutu dans cette case, juste parce que j'aime pas sourire. Je crois que si on me donnait la possibilité de revenir en arrière en gardant en tête que c'est un peu beaucoup les autres qui nous forgent par le regard et le jugement, je ferais les choses différement.
En attendant, je me nourris donc essentiellement de framboises, de cerises et de vidéos de Suki Waterhouse qui nous présente ses boutiques vintage favorites pour Vogue (j'adore vraiment cette nana, elle exulte une coolitude très britannique, j'aime les gens qui ne se prennent pas au sérieux et sont juste contents de faire leur truc). Non, vraiment, une énergie de golden retriever. Je suis presque jalouse de pas avoir ça en moi. J'ai ce côté très snob, très mean girl. J'avais cette collègue, au travail, qui était un peu la rigolote de service. Elle avait cette aura de fille sympa. Je sais pas si c'est au final un truc inné ou si on le cultive un peu malgré soi. Je pense que j'ai fini par coller à ça parce qu'on m'a tout de suite foutu dans cette case, juste parce que j'aime pas sourire. Je crois que si on me donnait la possibilité de revenir en arrière en gardant en tête que c'est un peu beaucoup les autres qui nous forgent par le regard et le jugement, je ferais les choses différement.

Tant que j'y pense, il y a aussi Dog Race qui a sorti un nouveau clip et je ne vous cache pas que je m'impatiente beaucoup, il est clairement temps qu'un album sorte. Les concernant, je vous ferai autant chier qu'avec Wet Leg ou King Hannah, donc écoutez-les, partagez. Et même si c'est pas pour eux, n'oubliez pas ce que j'ai dit il y a quelques mois: si un groupe le mérite, on le porte à bout de bras et on essaie pas de le garder pour soi histoire de conforter sa street cred underground. On est beaucoup trop vieux pour ces conneries et les artistes ont besoin de nous.
(rien à voir, interlude photo de selena gomez qui sent l'été) (je savais pas où la caser donc elle sera ici)
Après, pour l'ambiance summer, je crois que j'ai un mood culture pas forcément en phase. Suffit que je regarde mon listing de choses à voir ce mois-ci pour comprendre l'étendu du bordel: entre Longlegs, Pendant ce Temps sur Terre et MaXXXine, je pense avoir choisi un camp, celui de l'anxiété généralisée, but in a peinard way (en grande partie grâce à ma toute nouvelle collection de mules en caoutchouc, j'aurais été incroyable avec ces pompes dans ma vingtaine à Glastonbury).
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