A l'époque de mes premiers blogs, j'en casais toujours une pour une photo de Kate Moss. C'est drôle à quel point vos icônes vous poursuivent à tous les moments de votre vie. C'était pas tant une histoire de la trouver jolie (j'ai toujours préféré Shalom Harlow dans cette catégorie) mais elle représentait tout ce j'aurais aimé être. Il y avait cette citation, d'elle, que j'aimais beaucoup me répéter: "Why the fuck can't I have fun all the time?". Elle était glorieuse dans son imperfection, glorieuse avec sa gueule d'ange fracassé, indisociable de ses traits brouillés par la clope et les soirées dans des clubs underground. Il y avait quelque chose en elle, quelque chose de prodondément authentique. Commettre des erreurs, puis les répéter à l'infini. C'était sa marque de fabrique, faire ses conneries et en rire, le tout dans un silence des plus assourdissants. Je ne sais pas si on aura un jour une autre personnalité de ce type, marquant autant nos vies sans avoir eu le besoin de s'exposer autant, ou du moins, sans le vouloir sciemment. Je crois que l'époque bénie heroin chic me manque un peu.
Je me suis levée ce matin avec l'envie irrépressible de bouffer une glace vanille bacon végé et tranche de brioche chantilly au petit déjeuner. J'ai mis à fond (enfin non, pas trop non plus, il était 7h30 du matin) Louise Post et un peu de Veruca Salt et c'était juste ce qu'il me fallait. Il faut aussi que je me mette à penser à écrire un sujet sur Courtney Love et bizarrement, ça ne m'ambiance pas plus que ça. Peut-être parce que je sens que je vais devoir être critique vis-à-vis d'elle et de sa carrière et que c'est une chose que j'ai beaucoup de mal à faire (je l'aime trop, ça me perdra). Ou alors il en ressortira un truc mieux foutu que j'imaginais. Je n'en sais rien.
En attendant, je pars voir Megalopolis. Il parait que c'est pourri mais regardez-moi n'en avoir rien à foutre. Y a Aubrey Plaza en blonde dedans. Les gens ne savent plus admirer l'essentiel.
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