ce soir, il faut qu'on se perde
The Weeknd écrit des chansons pour vendre des bagnoles et du sexe. C'est la réflexion que je me suis faite en écoutant One Of The Girls, tirée de la bo de la série The Idol. Quelque part, ça n'a rien de bien étonnant, les deux domaines étant intimement liés, c'est le cas de le dire, dans le cerveau des hommes. Je repense au gâchis de cette série, aux thématiques abordées. Elle aurait du être traitée par un regard féminin. Pas celui amoureux des années 2000 et des pantalons de jogging en velours rose. Non. Celui des retorses, sans concessions. Qui n'ont pas eu le temps d'être autre chose qu'elles mêmes, dans ce qu'il y a de plus mauvais. Celles abîmées, qui n'ont pas voulu l'ingérer, qui n'ont pas voulu se cacher. Celles who do coke. Je crois que c'est sans doute la vérité la plus dure à avaler, de la part de tous les camps: les femmes, tout comme les hommes, peuvent plonger dans l'excès, s’abandonner à des spirales d’alcool, de drogue ou de sexe, parce qu'au final, personne n'est à l'abri des ombres de l’humanité. C'est cette liberté d’errer qui est déniée, jugée comme un affront au féminisme ou une soumission implicite au regard masculin. Même celles qui prônent l’émancipation peinent parfois à accepter que la liberté inclut aussi le droit de se perdre. C'est sans doute là où je situe mon curseur, dans le combat.
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