Finalement, je suis allée voir Jane Austen a gâché ma vie. J'avais besoin d'un film doux et léger, et étonnamment, je suis sortie de la séance avec beaucoup de réponses à mes questions, sans véritablement m'y attendre. Je crois qu'on sous-estime clairement trop les comédies romantiques dans le rôle du psychothérapeuthe, et s'il y a une chose qu'on peut retenir, c'est que toute question conne a sa réponse encore plus conne. On veut toujours donner dans le sensasionnel, donner une importance à notre pseudo complexité. On n'est pas plus complexe qu'un autre, mais désespérément aveugle. J'en garde deux leçons: chercher ses ruines, et chercher un anglais.
Sinon, niveau bouquin, j'ai terminé Les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques de Iain Levison et j'avais rarement lu quelque chose d'aussi drôle. Après, ça n'a rien de bien original, on a tellement tordu le rêve américain dans tous les sens. Mais j'aime ces histoires de galériens qui n'arrêtent jamais de se débattre dans un système qui les broie. C'est cru, c'est sale, ça cogne là où ça fait mal. Une stripteaseuse qui cherche à se protégrer des crevards, un vétéran qui veut juste un boulot pour payer ses factures, et toute la galerie des paumés qu'on pourrait croiser à un arrêt de bus, la gueule fatiguée et les rêves cramés.
Sinon, niveau bouquin, j'ai terminé Les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques de Iain Levison et j'avais rarement lu quelque chose d'aussi drôle. Après, ça n'a rien de bien original, on a tellement tordu le rêve américain dans tous les sens. Mais j'aime ces histoires de galériens qui n'arrêtent jamais de se débattre dans un système qui les broie. C'est cru, c'est sale, ça cogne là où ça fait mal. Une stripteaseuse qui cherche à se protégrer des crevards, un vétéran qui veut juste un boulot pour payer ses factures, et toute la galerie des paumés qu'on pourrait croiser à un arrêt de bus, la gueule fatiguée et les rêves cramés.
On se marre avec ces situations absurdes et en même temps, c'est toute la vérité brute qui nous dégringole sur la gueule: le système est pourri. La leçon qu'on peut en tirer, c'est que ces gens-là, c'est un peu nous, quelque part. Et dans ce bouquin, Levison tente de nous faire regarder ce qu'on n'a pas vraiment envie de voir parce qu'on s'imagine que c'est toujours sur l'autre que ça tombe: l'exploitation, l'injustice et cette putain de course à la survie qui n'en finit jamais.
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