how does it feel to be forgotten

 

Grand soleil. Assez fière de moi d'avoir presque fini ma nouvelle. J'avais cette histoire qui me prenait la tête depuis des années et je m'obstinais à vouloir en faire un roman. Parfois, la vérité vous marave la gueule des années après mais vaut mieux tard que jamais. 

J'ai préparé mon petit déjeuner en regardant Pamela's Cooking with Love, envoyée par Jane hier vers 21h et vraiment, merci à elle, c'est vraiment l'émission dont on a besoin pour préparer son porridge yahourt soja, fruits rouges et thé matcha. Besoin viscéral de revoir Pamela Anderson juste pour la serrer fort dans mes bras et lui dire merci d'exister.

Non, vraiment, de bonne humeur. La tête est bien, le coeur aussi.

moon gone too soon



Le nouveau titre de Haim, Relationships, me donne envie de vivre une rom com en plein Londres en 1999. Vous savez, un truc du genre où vous déambulez à Notting Hill, et vous renversez votre jus d'orange dégueulasse sur un inconnu pendant votre flannerie (toute ressemblance avec un personnage réél ne peut être que fortuite).

J'ai un peu de mal à dormir, je pense que je vais regarder Sliding Doors, avec Gwyneth Paltrow. Je trouve triste qu'on ne pense jamais à regarder ce film alors qu'il est tout ce qu'on a besoin à 1h du matin (à savoir se poser la question: "qu'est-ce qu'aurait pu être notre vie on avait pris ce putain de train"). 




(Je déteste faire des choix, j'ai l'impression de toujours faire le mauvais choix) (ça donnerait presque envie de reboire).

she's so crazy it shows in her eyes



Je dois aller à Lille la semaine prochaine. Ma collègue m'a dit qu'il y avait des tshirts de The Offspring chez Primark et que ça l'a fait penser à moi. Heureuse de marquer les esprits au bureau comme il se doit. Y aussi des grenouillères Nirvana apparemment, j'étais à ça d'avoir un gosse. Mais je vais pas qu'à Lille pour acheter des tshirts de rock et des grenouillères pour les enfants que j'ai même pas. Non, j'y vais avant tout pour Meert (on change pas son inner Courtney Love bourgeoise comme ça).

Sinon, avant d'aller dormir, un peu de musique. Sweet kisses, folks.










i said i love you first


Le nouvel album de Selena Gomez est une réussite. Je pourrais tenter de trouver de jolis mots, peser chaque phrase, mais non. Ce n’est pas ce que j’ai envie de faire ici. Ce que je ressens en l’écoutant dépasse la simple critique musicale. C’est une forme d’admiration sincère pour ce qu’elle a construit, et surtout, pour la dynamique qu’elle partage avec Benny Blanco – Monsieur Gomez à la ville.

Ce qui frappe, c’est la subtilité de son rôle. Il n’est pas là pour prendre la lumière, pour imposer sa patte comme tant d’autres producteurs le feraient. Il se place en retrait, sans jamais s’effacer, offrant une présence masculine à la fois forte et bienveillante. Ce n’est pas une force écrasante, mais un soutien, une fondation sur laquelle Selena peut s’appuyer, une protection qui dépasse le cadre de la simple production musicale. Une énergie rare, qui semble davantage guidée par l’amour que par l’ego.

Et c’est sans doute ce qui rend cet album si particulier. Il y a quelque chose de profondément intime dans chaque note, comme si elle pouvait enfin poser les armes, relâcher la pression d’une vie passée sous les projecteurs. On la sent apaisée, comme si la musique n’était plus un exutoire, mais un refuge. Loin des productions froides et calibrées pour les charts, ce disque vibre d’une sincérité désarmante. Ce n’est pas un projet construit pour prouver quelque chose au monde – c’est une œuvre qui existe d’abord pour elle, et pour lui.

On perçoit, en filigrane, ce qu’un véritable soutien peut apporter à une artiste dont l’âme a été mise à rude épreuve. Un producteur peut façonner un son, sublimer une voix, mais ici, on sent qu’il y a plus. Une attention, une délicatesse, une volonté de la laisser briller sans jamais la contraindre. Une déclaration d’amour en musique, où le respect et la tendresse sont les véritables moteurs de la création.

Et je dois bien l’admettre, même si ça m’arrache les doigts de l’écrire : oui, l’argent et la gloire ne suffisent pas toujours à faire le bonheur. Ce n’est pas ce qui comble les manques, ce n’est pas ce qui soigne les blessures invisibles. Ce disque, c’est autre chose. C’est un cadeau, une lueur, une respiration. Et honnêtement, je suis juste heureuse de la voir retrouver un peu d’air, et d’avoir quelqu’un à ses côtés pour l’y aider.

it's only me who wants to wrap around your dreams


Je fais des rêves étranges en ce moment. Il y a ce type, qui m'a l'air vaguement familier, sans que je puisse lui donner un nom. J'avais lu quelque part que notre cerveau n'était pas capable d'inventer un visage, qu'il reprenait des figures déjà croisées, un peu random. Donc je me retrouve avec lui et il se trimballe avec un carton et des assiettes dedans. De la jolie vaisselle, avec des motifs un peu traditionnels. A chaque fois, il se ramène chez moi pour s'y installer. Il ne le dit jamais, mais il a visiblement quitté sa femme. En tout cas, c'est l'impression que j'ai au réveil, parce que je me réveille brutalement à chaque fois (je crois que je n'aime pas qu'on bouffe mon espace vital comme ça). En vrai, je pense beaucoup au regard qu'il me lance, pas insistant mais présent, comme s'il attendait que je comprenne quelque chose. Il ne parle jamais, il se contente de sortir les assiettes, une par une. Le bruit de la céramique quand il les empile. Un son feutré, presque apaisant, qui contraste avec mon malaise diffus. Il est un peu ma propre série télé, il commence à m'intriguer sérieusement. Si ça continue, il va finir par meubler tout mon salon.

gia coppola is my muse



Je relis Viendra le temps du feu de Wendy Delorme. J'aime beaucoup son écriture, sa pensée. Elle a quelque chose de très inspirant, captivant. J'ai pris le pli de lire pendant mes pauses déjeuners. Ca m'apaise beaucoup. J'ai même remarqué que j'avais arrêté de m'énerver. Je prends un peu tout ce bordel comme il vient. J'écoute pas mal de musique aussi. Très hâte d'aller voir The Last Showgirl.

flowers, gardens and random stuff



Je me suis posée ce matin dans un parc, avec un bouquin de John Waters. Ca faisait longtemps que je n'avais pas fait ça. Les gosses qui courent dans tous les sens, les poules d'eau qui se baladent, les canards qui gueulent. J'aime bien cette effervescence du dimanche. Je suis allée dans ma librairie de quartier et je suis tombée sur une traduction de la rubrique de Cookie Mueller, Ask Dr Mueller, du East Village Eye. J'étais complètement passée à côté de cette sortie alors que je n'arrêtais pas de pester que personne ne traduise ses chroniques. Donc très contente de savoir enfin comment me débarasser de ma cellulite et de couper en toute sécurité ma cocaine.

Un peu triste quand même que le soleil se soit barrée après un samedi aussi rayonnant. J'étais tellement de bonne humeur hier que j'ai passé ma journée dehors à flâner sur une réderie et à me prendre une part de cake à la banane dans un coffee shop. 

Je suis quand même allée voir Mickey 17, que je vous conseille très fortement et j'ai commencé With Love, Megan, parce que j'adore les riches nous montrer leur quotidien aussi chiant que reposant (tu m'étonnes qu'ils ont une aussi belle peau). Je suis actuellement très investie dans l'apprentissage de décoration de plateau de crudités et de glaçons de fleurs. Qu'est-ce qu'on peut être plouc à proposer de la kro avec des chips à nos invités, vraiment. 

sunday morning

 

Ces photos de Pamela Anderson m'apaisent. C'est la vie à laquelle on devrait toutes et tous aspirer. I said what I said (et je suis si heureuse qu'elle est y parvienne, elle le mérite tellement).





i could be your girlfriend for the weekend



Je n'arrive pas à déterminer si j'aime Mayhem de Lady Gaga ou si elle me fatigue. J'étais enthousiaste à l'idée de son moodboard edgy grunge alors qu'elle n'a fait que mixer sur un seul disque tous ses anciens titres. Après, je sais que je vais user jusqu'à la corde cette chanson, je suis injuste. Mais quand même, faut pas balancer des références comme ça pour au final faire un album disco goth.

Je me prépare pour aller voir demain Mickey 17. Toujours hâte de regarder un film avec Robert Pattinson. Je crois que ma fascination pour lui vient de sa femme qui nous l'a présenté sous un jour auquel personne ne s'attendait (il est si douce, vous voyez un peu l'idée?). Alors, quand je le vois à l'écran, je pense à ça, à ce gap entre l'acteur et la réalité. J'aime bien les prises de risque.



Ils ont tellement l'air d'avoir inventé le dimanche. Relationship goals.

Ca me fait penser que j'ai acheté un nouveau sac suffisamment grand pour faire un what's in my bag tellement j'en ai foutu dedans. On retourne aux basiques, avec son côté années 2000. 

- porte feuille vintage carven remplie de cartes, d'icônes de la vierge et de photos de mon défunt chien
- clefs
- trousse (huile essentielle de néroli, mascara, mon éternel rouge à lèvres light rosy brown de chez kiko, brosse, baume à lèvres, crème pour les mains à base d'olive, kit manucure, un roll on contre les maux de tête, un élastique à cheveux, un masque, mouchoirs, comprimés de spiruline, pansements) (je trouve toujours le moyen de me blesser)
- notebook / le livre du moment
- un pochoir avec un crystal de roche, une pyrite et une tourmaline
- un pochoir porte-bonheur à base d'herbes (romarin, basilic, verveine, laurier, citronelle) (la recette provient de mon grand-père, je l'applique encore aujourd'hui)
- portable + écouteurs
- flasque achetée en république tchèque où je fous mon eau dedans (j'ai passé trente ans, je m'hydrate sérieusement)
- ricola thé vert citron vert
- briquet johnny hallyday (car j'aime allumer le feu)

Je crois que c'est à peu près tout.

Sur ce, il est temps d'aller dormir.

A demain!

my favourite game [PART I]



Un peu de mignonnerie dans ce monde de brutes avec nos jolies Courtney Love et Melissa Auf Der Maur.

Quel est le premier morceau de rock dont tu te souviens avoir été obsédée ?
R.E.M - Losing My Religion.

Plutôt classic rock, punk, grunge ou indie rock ?
Punk.

Si tu pouvais assister à un concert mythique du passé, ce serait lequel ?
Le festival Woodstock de 1994, juste parce que j'aurais adoré lancer de la boue sur Bob Dylan.

Un album que tu pourrais écouter en boucle sans jamais t’en lasser ?
Les Thugs - I.A.B.F.

Le rockeur ou la rockeuse dont le style t’inspire le plus ?
Debbie Harry

Ton guilty pleasure rock (une chanson un peu kitsch que tu adores en secret) ?
The Cars - Drive.

Un groupe ou un artiste rock sous-coté que tu aimerais faire découvrir au monde ?
The Primitives. Pourquoi ça reste à ce point de niche. 

Une chanson rock qui te motive instantanément ?
The Primitives - Crash.

À l’inverse, une chanson rock parfaite pour pleurer sous la pluie ?
Nirvana - Something In The Way.

Si ta vie était un film, quelle chanson rock en serait la bande-son principale ?
Husker Du - Don't Want to Know If You Are Lonely.

Une chanson rock à mettre à fond en voiture la nuit ?

Lemonheads - Dawn Can't Decide.

alice-in-wonderlanding on a cloud

 

Je n'avais pas fermé les volets avant de partir dormir hier soir. Je me suis réveillée avec un grand soleil, ce qui était plutôt une jolie surprise.

J'ai mis à fond Supersonic d'Oasis et je me suis préparée un thé vert gimgembre citron vert. J'ai repensé à la nana qui joue à la fée dans des festivals en Floride et je me dis que j'aurais du faire ça après la fac. C'est con, mais je trouve ces gens beaucoup plus utiles à la société qu'un banquier. Je suis aussi assez satisfaite de moi qu'elle soit apparue dans mon fil d'actu Tiktok. Comme quoi, me brancher exclusivement sur des baraques ambiance cottagecore, des chiens, du DIY et de la bouffe m'a fait tomber du côté du monde qui semble respirer (l'air de rien, c'est très agréable).

Peut-être que je vais enchainer avec une petite balade dans le parc et aller bruncher. J'ai une envie folle d'oeufs brouillés au saumon et de tartines de seigle avec du cottagecheese. Flâner aussi du côté d'un antiquaire qui reste toujours ouvert le dimanche. Du calme, des fées, et de la lumière, il n'en faut pas plus.

midnight inspiration [trends]








 





dehydrated cutting bones


Il y a des jours entiers où je n'écris pas un mot et puis d'un seul coup, je publie trois notes à la suite parce que j'ai une vieille image de Jennifer Lawrence qui traîne. Je suis rentrée du cinéma, je me suis fais un truc rapide à bouffer en écoutant Nick Drake. J'entends mes voisins se gueuler dessus pour une histoire de bagnole. Je crois que le mec a pris la caisse pour aller voir des potes et elle y a retrouvé sur le siège arrière un soutien-gorge. Je mets la musique un peu plus fort, j'ai pas envie de savoir comment ça va se finir, l'intrigue est pas terrible et je préfère la mélancolie de The Thoughts of Mary Jane. J'ai pas envie d'être à dimanche, ça indique qu'on va vers lundi et j'ai pas envie qu'on soit lundi non plus. 

Donnez-moi des putains de vacances.

trust no bitch love no fool


Le mois de mars me donne toujours envie de m'allonger sur un lit et de fixer le plafond. J'ai acheté Londres, de Céline. Ca m'emmerde d'autant aimer son style alors que le personnage est à gerber. Mais à ce jour, je n'ai pas trouvé de femmes pouvant écrire avec autant d'intensité un livre de ce type. Ce phrasé syncopé, oral, presque musical. Son sens du tragique, son regard sur l'humanité, d'une lucidité effrayante. Il a cette capacité à te plonger dans un atmosphère poisseuse en quelque lignes. Peut-être que je devrais suivre le seul conseil intelligent que mon père ne m'ait jamais donné: soit ton propre Céline.

J'ai essayé. Au mieux, je suis du sous Despentes.

Sinon, écoutez William Ackerman et son In Search of the Turtle's Navel. Il donne envie d'être en été à Rowley.

you're nancy and i'm mad like tonya

 

J'ai un truc avec les shootings de Lili Reinhart. Je la trouve toujours très touchante. Actrice assez mid, mais elle respire une mélancolie dans laquelle je me retrouve assez bien. 

Semaine pesante, j'ai bougé entre Bordeaux et Angoulême, mais au moins j'ai bien bouffé. Michelle Trachtenberg est morte, j'ai regardé Mysterious Skin hier. Je savais que ça allait me rendre encore plus triste mais je n'ai pas pu m'en empêcher. J'ai pensé que Joseph Gordon-Levitt devrait faire un film avec Ben Whishaw. J'ai envie d'essayer ce nouveau coffee shop, qui a ouvert pas loin de chez moi. Je vais rarement dans ces endroits pour m'y poser (les gens qui s'y affalent avec leurs ordinateurs m'énervent) mais je trouve qu'il y a une bonne vibe pour y faire son connard. Peut-être que j'irai faire un tour dans une librairie. J'ai des fruits à acheter. J'ai Queer à aller voir ce soir.

On va essayer de rendre ce samedi aussi doux que possible.