J’ai mal au crâne depuis ce matin comme si un tambourin avait décidé de faire une résidence artistique dans mon lobe temporal gauche. J’erre chez moi comme une âme en peine, traînant mes guêtres d’un point A à un point B avec la grâce d’un rocher dépressif. J’ai tenté l’automédication version enfant pourrie: overdose de cookies et de coca. Spoiler alert: c’est évidemment une idée de merde, mais allez expliquer ça à mon cerveau qui réclame du sucre comme un toxico.
Le pire, c’est que j’avais pris un rtt. Une journée off, tu vois, ce truc rare qu’on fantasme comme un instant de liberté et de renaissance. Ben non. Je me retrouve en tête-à-tête avec une migraine, un paquet vide, et l’impression amère d’avoir gaspillé un temps précieux. Et comme je suis une experte en spirale émotionnelle, je m’en veux de m’en vouloir, donc ça empire. C’est du grand art.
Heureusement, au milieu de ce tableau déprimant, il y a Florence Pugh entre deux concombres au supermarché, et tout à coup, j’ai un semblant de lumière dans le regard. C’est dire l’état de délabrement.
Bref, si vous avez des recommandations de livres, de films ou de musique, je prends. Mais pitié, rien de récent (j’ai pas l’énergie de faire semblant d’aimer ce que tout le monde prétend adorer). Je compte passer mon week-end plongée dans une belle léthargie culturelle, à ruminer sous une couverture et à nourrir mon cynisme. Autant sombrer avec un peu de style.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire