.jpg)
Je me suis demandée à quand remontait la dernière fois où j'ai été amoureuse.
Vraiment amoureuse.
Ca m'a foutu un coup parce que j'ai réalisé que ça remontait à beaucoup trop loin et que sur le sujet, je commençais à merder sévère. A force de se taillader le coeur, faut pas s'étonner que ça finisse par laisser des traces. Je ne pense pas être plus mauvaise qu'une autre, à ce sujet, mais je tends à quelque chose d'inaccessible et qui commence particulièrement à me bouffer: faire la paix avec moi-même.
Quand vous perdez quelqu'un, que vous vous foutez la gueule en sang, chaque matin que dieu fait, parce que ce quelqu'un n'est plus là et que vous avez décidé que c'était votre faute, c'est difficile d'en réchaper. C'est pas tant une question de se faire du mal. Personne n'a concrètement envie de ça. Mais une fois que vous êtes dedans, je sais pas... C'est bizarrement rassurant. Le cerveau marche pas comme il faut. Il veut son confort, son habitude. Et si ça doit passer par la douleur, alors ça se passera par là. Douleur douce amère de l'échec. On est vraiment foutu comme des brèles.
Mais à l'époque, soyons honnêtes, j'étais plus mauvaise que la plupart des gens. C'est ce que je lui disais, d'ailleurs. T'as dix ans d'avance. C'était dans ma trentaine qu'il aurait fallu qu'il se ramène. Il a pas écouté. Il m'écoutait jamais. Il avait cette conviction, pas un sentiment, non, la certitude, que c'était nous, maintenant, et pas autrement. Je sais pas comment il faisait. Comment il arrivait à ce résultat. J'avais beau le regarder, il ne me donnait pas la foi. Il me désespérait. Il m'ereintait. J'en arrivais à ne plus savoir qui il était pour moi, ce que j'étais pour lui. C'était pas l'aventure que je recherchais, ni même un meilleur ami. J'en avais rien à foutre, qu'on me transporte, ou qu'on me fasse rêver. Rien à branler des voyages, des rires. Je cherchais autre chose, quelque chose qui sortait du contexte. Comme une évidence. Je l'aimais, mais comme pas j'aurais voulu. Pas comme j'en avais besoin. Je voulais que ce soit lui et moi, dans le silence.
Je pense que j'ai toujours voulu ça. Peut-être, sans faire de la pyschanalyse de bazar. Du tangible. Avec du recul, c'est assez fou ce qu'on apprend sur soi. Sur ce qu'on veut. On prend et on en laisse. Je n'ai jamais voulu d'un ami, d'un passionné. D'un protecteur, d'un homme enfant. Je ne veux qu'une chose, qu'il m'évoque un foyer. Les épaules qui se relâchent, la respiration qui reprend une rythmique normale. A place called home. Qu'il m'évoque la même sensation qu'on a lorqu'on rentre du travail et qu'on enfile son pyjama. Qu'il sente une putain de bougie baby powder de chez Yankee Candle.
Mais pour le comprendre, faut l'expérimenter. Pour le comprendre, faut le rencontrer. Son catalogue sur pattes printemps/été de chez Mobilier de France, son numéro du mois de décembre du magazine Nos Maisons de Campagne - nos ambiances cosy et cooconing (vous pouvez googler, ça existe, je conseille, c'est super).
Je me suis donc demandée à quand remontait la dernière fois où j'ai été amoureuse.
Mais pour le comprendre, faut l'expérimenter. Pour le comprendre, faut le rencontrer. Son catalogue sur pattes printemps/été de chez Mobilier de France, son numéro du mois de décembre du magazine Nos Maisons de Campagne - nos ambiances cosy et cooconing (vous pouvez googler, ça existe, je conseille, c'est super).
Je me suis donc demandée à quand remontait la dernière fois où j'ai été amoureuse.
Vraiment amoureuse.
Et ça m'a foutu un coup parce que j'ai réalisé que ça commençait à revenir.
Je suis pas plus mauvaise qu'une autre.
Mais j'ai toujours eu un timing de merde.
Mais j'ai toujours eu un timing de merde.
Y a pas de plus beau que d'avoir cette sensation d'être chez soi en étant avec cet autre. Genre, vraiment chez soi. C'est effectivement ce que tu décris, y a un relâchement des tensions et respiration qui fait un retour à la normale. On dort comme des bébés qui viennent de naître. Alors si tu as cet autre ou si cet autre c'est est juste toi, j'espère que tu es bien <3
RépondreSupprimer