Je me demande si je ne vais pas aller voir les Smashing Pumpkins mais j'ai toujours eu beaucoup de mal à voir un groupe d'une autre era que je place dans une époque bien définie. Je ne sais pas, c'est difficile à expliquer. Pour moi, Corgan, tu dois le voir avec D'Arcy Wretzky à la basse, dans une fosse, entourée par une populace dépressive à cheveux longs et/ou gras. Mon collègue macroniste m'a dit qu'il y allait et ça a fini de m'achever. Je crois que le rock alternatif s'est trop embourgeoisé pour moi. Je tolérais Courtney Love et son armée de loulous de poméranie mais là, ça va trop loin, j'ai besoin d'imposer des limites. Non, je n'irai pas gueuler que Emptiness is loneliness, and loneliness is cleanliness and cleanliness is godliness, and god is empty just like me à côté de quelqu'un qui veut qu'on supprime nos acquis sociaux.
Par contre, je pense que je vais m'arranger pour aller voir Sky Ferreira au Cabaret Sauvage, sur les bons conseils d'Arièle. Vous remarquerez que je ne déconne pas dans ma nostalgie indie sleaze (sauf que maintenant je suis vieille et que je vais probablement aller à ce concert en pantalon de jogging). Je suis assez triste de la tournure qu'a pris sa carrière. Je trouve qu'on a été assez injuste avec elle (comme on a pu l'être avec Lana Del Rey, c'est l'époque qui voulait ça pour les femmes qui sortaient du lot de la pop traditionnelle mais qui ne s'inscrivait pas forcément dans une image indé de niche) (pour résumer, c'était très primaire dans les analyses, mais c'est qu'on ne maitrise pas grand chose quand on vit in a man's world et autres boys club) (je vous parle de ça, j'ai vraiment l'impression d'avoir fait la guerre).
(Ce disque est un must have, arrêtons d'être ridicule)
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