manic street preachers

 

Il faut que je pense à m'organiser une séance pour All of Us Strangers, avec Paul Mescal et Andrew Scott. J'ai deux trains de retard concernant Mescal, par ailleurs. Je l'ai vu récemment dans Foe, avec Saoirse Ronan, que j'avais plutôt bien aimé (j'ai un truc avec les films de science-fiction et autres apocalypses très apaisés dans le traitement, sans grosse explosition, juste une baraque paumée au fin fond du Minnesota). Ca m'a donné envie de lancer Aftersun et Normal People, histoire de briller en société.

Tant que j'y pense, très très hâte aussi de la sortie de Drive-Away Dolls, le nouveau film d'Ethan Cohen, qui relate le road trip bordélique de deux nanas, Jamie et Marian, et de leur rencontre avec une bande de criminels en mode bras cassés. Rien à foutre, j'ai décrété que l'idée de base qui mêle looseuses sublimes et voyous pourraves a été spécialement taillé pour moi. Ethan, si tu passes par là: MERCI MERCI MERCI. J'avais VRAIMENT besoin de ce film. 


Je ne peux que vous conseiller aussi le documentaire d'Ovidie, J'ai tiré sur Andy Warhol: Scum Manifesto, actuellement visible sur Arte+ et en complément, la lecture de l'interview qu'elle a donné pour Numéro. Je pense qu'il était important qu'on se penche sur la vie de Valérie Solanas, ses traumas, ses espoirs, sa révolte. Qu'on la voit autrement que par le prisme d'un fait divers qui l'a mené en hopital psychiatrique. Elle m'a toujours fasciné pour ça, pour son féminisme qui ne disait pas encore son nom. Ovidie résume bien le truc: elle était une lutte armée sans troupes. Extrême dans ses positions, mais difficile de ne pas lui donner tort dans sa démarche. Gardons dans un coin de tête cette phrase:  "Si les femmes ne se remuent pas le cul en vitesse, nous risquons de crever tous." Parfois, faut pas plus compliqué.

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