Je pense beaucoup à la question du choix, en ce moment. Tourner à gauche ou à droite. C'est que ça implique beaucoup de choses, cette connerie. La paralysie, vous connaissez? C'est ce qu'on m'a balancé dans le berceau, à la naissance. Poussée à prendre tout et n'importe quoi, vivre à 100 à l'heure ou au contraire s'arrêter totalement de vivre. Soit on voit les choses trop vites soit on fixe le bordel pendant des plombes. Y a pas d'entre deux, y a pas de solutions. Après, je dis pas, je me suis laissée enfermée par la glande de foutre un pas devant l'autre (mais j'aime beaucoup rejeter la faute sur l'autre, j'assume pas mon immobilisme de merde).
Donc en gros, voilà à quoi j'en suis réduite. Tourner à gauche ou à droite. Après, c'est un grand pas, mine de rien. Déjà se poser la question. Envisager, un instant, de tourner. N'importe où, mais quitter la borne d'arrêt d'urgence. J'admire les gens qui se laissent porter. Non, qui font. Même sans réfléchir. La question du regret et du remord. Moi, j'en suis pas encore là.
Donc en gros, voilà à quoi j'en suis réduite. Tourner à gauche ou à droite. Après, c'est un grand pas, mine de rien. Déjà se poser la question. Envisager, un instant, de tourner. N'importe où, mais quitter la borne d'arrêt d'urgence. J'admire les gens qui se laissent porter. Non, qui font. Même sans réfléchir. La question du regret et du remord. Moi, j'en suis pas encore là.
Je pense que lorsque ce jour arrivera, ce blog fermera.
Traduction: c'est pas pour demain. Ni pour après-demain. Mais j'y pense. Tourner à gauche ou à droite.
Traduction: c'est pas pour demain. Ni pour après-demain. Mais j'y pense. Tourner à gauche ou à droite.
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