
Bordel, qu'est-ce que je vénère Gabriette Bechtel. A l'époque du documentaire sur les Nasty Cherry, je n'arrivais pas à décrocher mes yeux de sa gueule. Elle a ce truc des icônes, ce truc qui s'est perdu à travers les pages mais qu'on arrive de temps en temps à retrouver, au détour du marasme instagrammable.
J'ai toujours eu un certain penchant pour l'esthétique de la lazy bad girl, yeux hagards et clope au bec. Je me souviens d'une ancienne lectrice qui m'avait retrouvée par hasard sur les réseaux sociaux avec mon blaze actuel juste en se fiant à ma photo de profil. Qui était donc une lazy bad girl, yeux hagards et clope au bec (on ne se refait pas).
Ca me fait penser que je n'ai toujours pas commencé la deuxième saison de Single Drunk Female. Déjà parce que Sofia Black D'Elia. Ensuite, parce que Sofia Black D'Elia.
Ca me fait penser que je n'ai toujours pas commencé la deuxième saison de Single Drunk Female. Déjà parce que Sofia Black D'Elia. Ensuite, parce que Sofia Black D'Elia.
Je crois que c'est ce que je préfère. Les séries feels good qui oscillent entre légèreté et profondeur dans les thèmes qu'elles peuvent aborder. Ces héroines, sur le fil de la rédemption. Il y avait ce livre, de Sarah Hepola, Blackout: Remembering the Things I Drank to Forget, qui me suit depuis de nombreuses années. La nécessité, voulue, parfois imposée, qui vous suit comme une ombre. Se construire après s'être oublié dans un personnage créé de toutes pièces, au fur et à mesure que les verres s'empilent. S'enfermer dans ses propres peurs, ses propres paradoxes. Quand il ne reste plus que ça. Le plus difficile, laisser le tout derrière soi.
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