home sweet home



L'intérieur de Cara Delevingne était incroyable mais j'aurai toujours une tendresse particulière pour la simplicité des maisons de Dakota Johnson et de Taylor Swift. J'aime quand les personnes riches font bonne utilisation de leur thune. Ca ne me fait pas regretter d'aller voir leur film de merde ou d'écouter leurs déboires sentimentaux sur fond de pop rance.

Par exemple, cette cuisine là, pour moi, il n'y aura jamais mieux (j'ai écumé pendant des heures pinterest, je ne vous refourgue pas un chèque en blanc, vous pouvez me croire sur parole). 




Pendant ma vingtaine, j'ai beaucoup aimé bouger, mais aujourd'hui, j'éprouve le besoin viscéral de me poser. Je ne peux pas dire à quel point un intérieur peut littéralement changer ma manière d'être. Je ne peux pas être que dans le confort d'un canapé, il faut aussi que je m'entoure de choses qui m'inspirent, que je trouve belles, selon ma propre définition. Une sorte de prolongement de moi-même, mais fait de bois et de merdes achetées chez Action et à l'Emmaus du coin. Je rejette de plus en plus Paris, aussi. Je ne suis pas faite pour un appartement. Il me faut un jardin, des poules et un grenier hanté. 

Je suis un peu dans cette phase de ma vie où je suis comme ce personnage de Julia Roberts dans Just Married, qui fuit tous les mecs qui veulent l'épouser. Il y avait cette scène, avec Richard Gere, qui lui avait dit qu'en fait, elle était juste incapable de savoir qui elle était en lui prouvant qu'elle n'était même pas foutu de déterminer ses oeufs préférés. Je crois que c'est un peu mon problème, parfois. D'être très affirmée, mais pas forcément pour les choses essentielles, du type comment aimer ses oeufs ou encore décorer ses propres chiottes. Je crois que ça remonte à mon enfance: "tu peux faire ce que tu veux, tu peux aimer ce que tu veux". Ca m'avait toujours fatigué, ces potientiels illimités. Alors par fainéantise, je faisais du suivisme. Par simplicité, je me résorbais. C'était moins contraignant de coller à une image pré-établie. Tout le monde était content et moi je pouvais regarder peinarde Buffy contre les vampires le samedi soir sans qu'on vienne me faire chier. Mais c'est après que ça s'est gâté. Quand j'ai commencé à empiler. Je devenais un jenga, prête à s'écrouler à chaque instant. C'était mon principal problème, je voulais toujours prendre le chemin le plus court pour arriver à la solution la plus simple. Sauf que la vie, ça se joue pas sur cette dynamique: parfois, faut savoir aussi se perdre un peu pour faire les choix les plus éclairés. Et surtout, prendre du temps pour soi. On a beau être sur internet et dans l'ego trip, ça n'empêche qu'on a nos quotidiens et nos pressions de merde qui ne se marient pas toujours forcément à nos aspirations déconnantes.









Je pense que c'est un peu pour ça, que j'ai commencé à écrire des blogs. D'abord, pour ressasser. Ensuite, pour comprendre. Et au final, pour contempler ce qui reste sur la table.

La suite au prochain épisode.

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