fuck twin peaks



(Je pense qu'on est collectivement passé trop rapidement sur la vibe pyjama tenue de soirée, il est temps de la réhabiliter).

J'ai toujours eu du mal avec Bikini Kill et Kathleen Hanna mais pour les beaux yeux de Nadia, j'ai pris une place pour le concert le 3 juin. J'ai même posé mon après-midi pour être certaine que personne ne vienne me faire chier avec une réunion à la con. Je crois que ça ne me fera pas de mal, retour aux sources. Un truc aligné, logique, évident. C'est pas forcément inutile, d'avoir un peu de sentiment d'appartenance, de temps en temps. J'en ai presque une espèce d'énergie électrique. Il m'en fallait peu.

Journée plutôt calme, j'ai monté un meuble et j'ai récupéré deux paires de chaussures pour cet été (on n'a jamais assez de chaussures pour l'été). Grand soleil, j'ai trainé dans le parc en face de chez moi. Je comprends pas pourquoi j'y vais pas plus souvent. C'est complètement idiot. Parfois on voit jamais les choses qu'on a sous les yeux. 

Dans un autre registre, je me suis aussi perdue sur les photographies de Megan Doherty, sur la jeunesse irlandaise  entre l'ennui et le désespoir. Elle dira à propos de cette série: "La monotonie de vivre dans la même petite ville toute sa vie, entourée des mêmes visages tous les jours, fait des ravages Lorsque vous vous permettez de vous perdre dans le cinéma, la musique, l’art, tout ce qui vous amène vraiment à ce point idéal dans votre esprit, c’est décevant de faire face à la réalité en dehors de cela." Je sais pas, mais ça a fait écho en moi. Peut-être parce que je sais ce que c'est. Les bars miteux et les autoroutes vides. Déambuler sans fin dans les superettes un dimanche après-midi. Picoler dans un champ en fin de soirée. Je devrais parler un peu plus de photographie sur ce blog. Je me le note pour plus tard.





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