On pourra dire beaucoup de choses sur les Jeux Olympiques, mais c'est le seul moment où tous les quatre ans j'éteins mon cerveau de gauchiasse pour me vautrer allégrement dans le nationalisme des plus crasses. Ca m'avait pris en 1996, avec la session d'Atlanta, je m'en souviens comme si c'était hier. Je regardais religieusement l'escrime ou encore l'athlétisme comme une férue de sport que je n'étais absoluement pas. J'y comprenais pas grand-chose, mais l'effervescence du truc, ça me suffisait.
Donc ouais, en ce moment, je suis un peu silencieuse parce que c'est du serious business pour moi. Pour vous dire, je suis même allée à la cérémonie d'ouverture alors qu'on voyait beaucoup mieux par la téloche (je repense à celles et ceux qui ont du payer près de 2000 boules pour regarder un écran) (mais n'était-ce pas là le plus beau move de la soirée en plus de rappeler au reste du monde que les aristos ça se pend, voire se décapite, la preuve on a testé on a approuvé?). Mais c'était plus fort que moi, je voulais être là. Faire ce plaisir à la gamine que j'ai été.
Mention spéciale également au môme Jolly, que je suis maintenant depuis près de dix ans. Quand je dis que le monde appartient au théâtre, faut m'écouter un peu. Exploit véritable que de m'avoir rendu fière d'être française. Je sais pas si c'est l'effet Nakamura qui sort de l'Institut de France ou la Conciergerie qui s'est mis à cracher du sang mais je trouve que ça nous a fait du bien, il nous a fait du bien. Nous remettre face à nos classiques, nos identités multiples. Du cul, du sang, de la caricature. Je sais plus qui disait que les français sont les bullies du monde mais c'est en vérité exactement ce qui nous caractérise le mieux. On est le coup de pied au derche nécessaire. L'irrévérence, la moquerie, on est vraiment les connards qu'on pense être, bons qu'à baiser, danser et picoler. C'était bien vu de nous le rappeler.
Donc ouais, en ce moment, je suis un peu silencieuse parce que c'est du serious business pour moi. Pour vous dire, je suis même allée à la cérémonie d'ouverture alors qu'on voyait beaucoup mieux par la téloche (je repense à celles et ceux qui ont du payer près de 2000 boules pour regarder un écran) (mais n'était-ce pas là le plus beau move de la soirée en plus de rappeler au reste du monde que les aristos ça se pend, voire se décapite, la preuve on a testé on a approuvé?). Mais c'était plus fort que moi, je voulais être là. Faire ce plaisir à la gamine que j'ai été.
Mention spéciale également au môme Jolly, que je suis maintenant depuis près de dix ans. Quand je dis que le monde appartient au théâtre, faut m'écouter un peu. Exploit véritable que de m'avoir rendu fière d'être française. Je sais pas si c'est l'effet Nakamura qui sort de l'Institut de France ou la Conciergerie qui s'est mis à cracher du sang mais je trouve que ça nous a fait du bien, il nous a fait du bien. Nous remettre face à nos classiques, nos identités multiples. Du cul, du sang, de la caricature. Je sais plus qui disait que les français sont les bullies du monde mais c'est en vérité exactement ce qui nous caractérise le mieux. On est le coup de pied au derche nécessaire. L'irrévérence, la moquerie, on est vraiment les connards qu'on pense être, bons qu'à baiser, danser et picoler. C'était bien vu de nous le rappeler.
Il nous manque plus qu'un gouvernement de gauche pour apprécier enfin ce chaos à sa juste valeur.