blah blah blah

L’appart est silencieux, presque mort. Pas de musique, pas de rires, juste toi et le bruit du frigo qui fait son truc dans la cuisine. J'ai la crève depuis presque une semaine, j'ai rien fait à part bouffer des pâtes au gruyère, lire, et m'énerver contre le gouvernement Barnier. J'insulte le con qui a inventé le dimanche soir, cette espèce de creux entre la fin du week-end et le lundi matin qui t’écrase comme une enclume mais je laisse filer, j'ai un paquet de chips à finir. Je suis là, vautrée sur le canapé, le regard vide, fixant l’écran avec ce putain de Netflix qui me demande pour la centième fois : "Tu veux continuer à regarder ?". Non, Netflix, j’ai envie de tout arrêter, mais merci de poser la question, on va quand même continuer parce que ma cervelle de merde veut toujours finir ce qui se passe à la télé (contrairement à mes actions, qu'elle va laisser en suspens sans le moindre trauma).

On va essayer de tenir et d'aller un peu mieux. J'ai prévu de parler de pleins de films des années 90 dans les jours qui arrivent.

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