lila's garden



Je sais pas écrire de la poésie en français. Enfin, de la poésie, on se comprends. J'ai jamais su faire ça. Quand les rimes viennent, c'est toujours dans un mauvais anglais. Là, j'ai ça qui tourne en boucle dans ma tête take me down to the river's edge, where the water swallows every pledge, let the current cradle my weary soul, in this stillness I find my whole et je me dis qu'en effet ce serait bien que je me trouve un coin sympa au bord de la rivière pour qu'elle y berce mon âme fatiguée mais qu'à bientôt trente sept ans, il faudrait aussi arrêter de se prendre pour l'enfant perdue d'Emily Dickinson et de Cat Power (oui, j'ai bientôt trente sept ans, regardez-moi faire n'en avoir rien à foutre et programmer une journée films d'horreur et gâteau forêt noire le 25 octobre) (au fait, j'ai regardé Suspiria cet après-midi avec Mia Goth et Dakota Johnson, rarement vu un navet d'une telle qualité).

Ma crève est en train de se transformer en bronchite bien méchante. A part bouffer des ramens, j'ai la force de rien. J'ai quand même fini un tableau qui va partir chez une amie de ma mère parce qu'elle l'adore. Ma reum m'a quand même dit de le signer "Stenia", parce qu'on sait jamais et c'est pour des trucs comme ça que je l'adore. C'est dans ces moments que ça me fait mal qu'on se soit cherché aussi longtemps sur des conneries alors qu'elle était quand même là, à sa manière. Saez avait raison, on est vraiment des gros cons quand on est jeune.

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