lonely is the muse



Vendredi soir. Je suis affalée devant The Bad Batch, avec un paquet de chips tomates séchées et vinaigre balsamique. J'ai pris ma douche à 4h de l'après-midi, uniquement parce que je voulais aller m'acheter ce pantalon flare en velours côtelé bordeaux que j'avais vu en vitrine en revenant de la gare. La journée n'a pas été productive, mais au moins, j'ai mon pantalon et mes chips à la con. 



Quand je bouffe des chips, je sais que mon état mental n'est pas génial. Il est un peu comme mon avenir, qui se résume donc à un paquet un peu gras: croustillant au début, too much en cours de route, pour devenir franchement rassis quand c'est sur le point de se terminer.

Après, c'est aussi une histoire de confort, dans lequel on se vautre, par facilité ou par lacheté (je sais pas dans quel camp vous vous foutez, je laisse ça entre vous et votre cervelle foutrac) (pas de jugement, on est dans le même bateau, pour celles et ceux à qui ça parle).  Les chips, c'est vraiment con, mais ça me ramène aux moments simples de l'existence: les fêtes entre copains, la première fois qu'on invite son mec dans sa chambre pour regarder un film pourri, ou encore zoner un vendredi soir dans son canapé, à rien foutre à part contempler le vide en slow mo.

Je sais, il m'en faut peu. J'y peux rien, tout m'inspire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire