the only child of an american icon

 

J'aurai profité du soleil pendant exactement 2 minutes et 23 secondes. Je suis dans l'incapacité totale de dire à quoi ressemble un ciel bleu. Je ne pense même pas être en capacité de dire ce qu'est la couleur bleue. Par contre, le gris, je maitrise grave. Un grand merci au changement climatique sans qui rien n'aurait pu se produire, à savoir vivre dans des coins où la moindre lueur de vie semble avoir totalement disparu. Non, vraiment, un enchantement. 


Je me suis levée ce matin à 7h uniquement parce que je crevais d'envie de commencer From here to the great unknown, les mémoires de Lisa Marie Presley (et grandement aidée par sa fille, la géniale Riley Keough). Sans surprise, ce livre est une merveille. Pas seulement parce que Lisa y est d'une honnêteté brute et désarmante, mais parce qu'elle a montré une femme forte, ayant du porter sur ses frèles épaules, l'héritage de deux légendes, tout en devant affronter ses propres batailles. Elle y parle sans détour de sa relation avec sa mère, Prscilla, et partage des souvenirs touchants de son père, Elvis, et de ces rêves où il lui rendait visite, comme un lien indéfectible entre eux. Mais ce n'est pas qu'un livre sur sa famille, il s'agit aussi d'elle-même, des abus qu'elle a subi dans son enfance, les défis de ses mariages, dont celui avec Michael Jackson, et son addiction pour les opioïdes. Le chapitre le plus déchirant reste celui consacré à la perte de son fils, Benjamin, qui s'est suicidé deux ans avant sa propre mort. Elle raconte son deuil d’une manière aussi violente que belle, en décrivant l’indescriptible avec une clarté qui glace et émeut à la fois. Mais au milieu de tout cela, il y a des éclats d’espoir, une quête acharnée pour comprendre qui elle était véritablement, loin du poids du nom Presley. Je ne peux que le conseiller (et je pense que je le préfère, et de très loin, à celui de Prscilla).

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