somewhere in the back of your mind


Je prends rarement le métro. Je déteste cet endroit. Y a trop de monde et puis de toute façon ça pue. Mais j'ai toujours apprécié y regarder les pubs pour les expos, en déambulant  tranquillement dans les couloirs. Sur le chemin qui me menait à la Défense, j'ai donc pensé à ce que j'avais envie d'aller voir. Il y a Thédodore Rousseau qui me fait de l'oeil, La voix de la forêt, au Petit Palais, Tina Modotti au Jeu de Paume et Paolo Roversi, au Palais Galliera. Le seul intérêt pour moi de vivre à Paris. Je crois d'ailleurs que c'est le seul truc qui me tient, avant même le théâtre. 

Par contre, ne pas voir les bandes-annonces comme je le souhaiterais, ça me gonfle. Je sais pas si vous vous souvenez, mais il y avait cette émission, avant la trilogie du samedi, qui reprenait toutes les sorties qui allaient avoir lieu. Pourquoi on fait plus ce genre d'émissions? C'était pratique, on avait tout sous la main. C'est ce que je déteste, avec internet. Une folie d'informations, qui part dans tous les sens. Je déteste ce chaos, à nous noyer sous toujours plus d'artistes, de chansons, de livres, de films. Nan. Qu'on hierarchise à nouveau. Qu'on nous revende des magazines avec des playlists. J'en arrive même à prier pour qu'on nous ressorte une émission de variétés sur TF1 présentée par Jean-Pierre Foucault. Vous réalisez qu'on a connu une télévision avec, en heure de grande écoute, les Spice Girls et Anna Nicole Smith? 

Bien évidemment qu'on ne peut qu'être nostalgique.

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