l'ange de la vengeance

 

Women who fear becoming truly woman, a thing which would be equal to man, try to sink all females to their level of abnegation. The present furore over rape is the work of woman's enemy, woman. They strive to turn all women into victims. Not fighters. Not creators. Not sources. These women want their sisters relegated to the ranks of the done-to. They fear the challenge of doing.

Je n'aime pas les gens parfaits. Je pense que vous commencez à me connaître un peu à ce sujet. Je n'aime pas les gens parfaits, et encore moins les femmes parfaites.

Je me retrouve beaucoup dans l'oeuvre de Zoe Lund, toutes proportions gardées. Cet oscillement permanant entre le bien et le mal. Je suis toujours bluffée en regardant Ms 45. Pas tant pour sa présence, mais pour son âge, 19 ans. Pour ce qu'elle a fait autour. Avoir foutu autant d'elle-même dans ce scénario. A cet âge-là. Je sais pas. Je trouve ça magnifique. Dramatique d'avoir du passer par tout ça, pour nous recracher ça. Jamais dans la douleur, seulement dans le vécu, terrible et factuel. Même si Lund était foutrac (ne la lisez pas sobre quand elle parle drogues, c'est une expérience), elle avait au moins le mérite de ne pas être dans la demie mesure. Marche ou crève. Dans sa vie, dans son militantisme. Il y avait cet essai, A ship with 8 sails. Sur le viol, sur le fait d'être une femme. Sur la rage, la férocité. Pas une espèce d'empourvoiement, comme on le dirait maintenant. Non, quelque chose d'autre. Plus instinctif. Je ne pense pas que tout le monde pourrait le lire. Je ne le conseille pas non plus, si les plaies sont encore béantes. Mais je pense important de savoir qu'il existe, quelque part. Quand on se sent enfin prête.


Violent women know the ringing afterglow when the whip comes down, the ultrasound song of earned religious ecstasis, the countable heartbeats before crossing the line. The pulp vamp vixen with stiletto heels and killer curves, laughing at laws of social conduct, the disciplined revolutionary fighter, challenging laws of the land, the true Bride of Christ, her moral rigor defying laws of nature - all are surprising. For they live in the world of women and men, of human beings. They have escaped the ghetto of female cowardice, guarded by men's laziness, women's fear, and the inertia of what has always been.

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