Tout d'abord, je tenais à remercier Dua Lipa qui m'a permis, grâce à son nouveau disque, de sortir des ténèbres de Taylor Swift. Très intéressant en terme musical et artistique, mais surtout, quelle bouffée d'oxygène, on en avait toutes et tous besoin: d'un côté la toxicité et la dépression, de l'autre, le sport et la salade pêche feta. Non, vraiment, deux salles, deux ambiances. Il nous fallait ça pour arrêter de sombrer. La preuve, j'ai repris mes poids de 5kg en chantant Illusion.
A part ça rien, sauf que je dois penser à organiser ma soirée lancer de hâche la semaine prochaine. Dis comme ça c'est bizarre mais non, tout va bien: des gens ouvrent des bars où on peut casser des trucs et se prendre pour Sully dans l'ouest américain. Forcément, je soutiens. J'ai vu Anna et Agathe hier aussi, les mères de ma muse Monique Poutou. J'en profite d'en glisser une pour le compte instagram d'Anna où on peut suivre ses supers comics Les Goths du 6 et les aventures du chien le plus cool d'internet.
Sinon, j'ai regardé hier pour la première fois le documentaire Amy, d'Asif Kapadia. Je m'étais refusée de le voir car j'ai mis du temps avant d'accepter sa disparition. La manière dont Winehouse a été traitée, médiatiquement, de son vivant. Trainée dans la boue, vue comme une vulgaire alcoolique, pour mieux la célébrer par la suite, reprenant l'éternel storytelling de l'artiste maudite à l'oeuvre inachevée. Trésor culturel broyé par ces mêmes qui la portent aux nues, aujourd'hui. Je sais pas. Ca me fout un coup à chaque fois. Il y a des musiciens qui vous manquent. Tu aurais adoré regarder Lana Del Rey fendre la foule sur une harley, ma Amy. Tu aurais adoré faire un duo avec Billie Eilish. Tu aurais adoré faire une version accoustique de The Smallest Man Who Ever Lived. Tu aurais adoré faire cette version pour jeter ton micro par terre avant de sortir du studio de la BBC en crachant sur une photo de Blake. J'aurais aimé que tu sois encore vivante pour que toutes ces femmes que tu as, quelque part, engendrées, t'écrivent des titres à la hauteur de ce qui se tramait dans tes tripes.
Sinon, j'ai regardé hier pour la première fois le documentaire Amy, d'Asif Kapadia. Je m'étais refusée de le voir car j'ai mis du temps avant d'accepter sa disparition. La manière dont Winehouse a été traitée, médiatiquement, de son vivant. Trainée dans la boue, vue comme une vulgaire alcoolique, pour mieux la célébrer par la suite, reprenant l'éternel storytelling de l'artiste maudite à l'oeuvre inachevée. Trésor culturel broyé par ces mêmes qui la portent aux nues, aujourd'hui. Je sais pas. Ca me fout un coup à chaque fois. Il y a des musiciens qui vous manquent. Tu aurais adoré regarder Lana Del Rey fendre la foule sur une harley, ma Amy. Tu aurais adoré faire un duo avec Billie Eilish. Tu aurais adoré faire une version accoustique de The Smallest Man Who Ever Lived. Tu aurais adoré faire cette version pour jeter ton micro par terre avant de sortir du studio de la BBC en crachant sur une photo de Blake. J'aurais aimé que tu sois encore vivante pour que toutes ces femmes que tu as, quelque part, engendrées, t'écrivent des titres à la hauteur de ce qui se tramait dans tes tripes.
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