J'ai quand même pris le temps d'aller me faire couper les cheveux. J'en avais marre qu'ils soient aussi longs. Terriblement fatiguée aussi d'avoir à me tracter avec un gros manteau et une écharpe. Besoin d'un temps dans l'esprit 25 avril, parce qu'il ne fait ni trop chaud ni trop froid, parfait pour une veste légère (je vous laisse avec la référence). Juste déambuler dans les rues avec un jean bien coupé, des petites bottines en daim, un joli gilet et un petit sac pas trop encombrant. De la légéreté, bordel. Et des rayons de soleil.
i read all of your self-help books so you'd think that i was smart
J'ai quand même pris le temps d'aller me faire couper les cheveux. J'en avais marre qu'ils soient aussi longs. Terriblement fatiguée aussi d'avoir à me tracter avec un gros manteau et une écharpe. Besoin d'un temps dans l'esprit 25 avril, parce qu'il ne fait ni trop chaud ni trop froid, parfait pour une veste légère (je vous laisse avec la référence). Juste déambuler dans les rues avec un jean bien coupé, des petites bottines en daim, un joli gilet et un petit sac pas trop encombrant. De la légéreté, bordel. Et des rayons de soleil.
can you take me back to somewhere darlin' where I feel safe?

we never go out of style
he's got something to say, it's valentine's day


destruction of the disgusting ugly hate
Peut-être que je devrais juste mieux ranger mon linge. Et en rester à écouter Soko.
you and me could write a bad romance

i was a pretty girl, polka-dots, hair in curls
the story starts when it was hot and it was summer
Il débarque donc à L.A. sans plan (d’où le titre), sans thune, et sans réel but autre que retrouver Barbara, qui n’aura pas l’air hyper emballée (on ne la juge pas). Mais bon, il persiste, se fait embarquer dans une série de mésaventures absurdes et clichés : squatter chez un acteur raté (joué par un Johnny Depp qui traîne dans un caméo méta qui sort de nulle part), se frotter à l’industrie du cinéma sans trop comprendre comment ça marche, et tenter de se réinventer sous le soleil californien. Spoiler: il galère.
Le film est un ovni (ou un peu dans la veine d'une possible chanson écrite par une Taylor Swift bourrée, pour vous situez le niveau). Parfois hyper drôle, parfois super maladroit, mais toujours un peu lunaire et malaisant. David Tennant est attachant parce que David Tennant est attachant, et L.A. est filmée comme un mirage inaccessible, pleine de promesses mais aussi de désillusions. En bref: un film sur un mec qui croit que l’amour est une carte GPS, sauf que non. Je le range dans le domaine de la romcom qu'on attendait pas mais qu'on nous a quand même refourgué, à côté de Watching The Detectives avec Cillian Murphy et Lucy Liu.
wolf
La rancune est un poison lent. Un truc qui colle aux os, qui fermente sous la peau. Ça s’infiltre dans les silences, ça grippe les gestes, ça plombe la poitrine.
On croit qu’on la maîtrise. Qu’on la dompte. Mensonge. Elle vit sa propre vie, insidieuse. On fait mine de l’oublier, on se persuade qu’on a tourné la page. Et puis un mot, un souvenir, une image, et elle revient. Fulgurante. Vicieuse. Le ventre qui se serre, les mâchoires qui crissent.
On voudrait l’éteindre, l’effacer. Mais la rancune, elle s’accroche. Elle se nourrit de tout, surtout du silence assourdissant. On la laisse trop longtemps et elle s’incruste, devient une part de soi. On s’y habitue. Et puis on finit par la confondre avec sa propre ombre.
Soit on la garde et on s’y abîme, soit on la crache. Pas question de pardonner, pas question d’excuser. Juste lâcher. Desserrer les poings, ouvrir la cage, foutre tout dehors. Laisser la rancune crever d’elle-même, faute de carburant.