Le soleil semble faire la gueule. Beau temps hier mais on revient sur du gris. Je suis pas vraiment dans une ambiance Folklore, alors ça me perturbe un peu. Chaleur lourde, Lover dans les oreilles. J'ai toujours pas fini ma nouvelle, assez drainante. J'ai pas non plus envie de poser un point final à l'histoire de cette femme. Je trouve qu'elle mériterait plus de dix pages. Je réalise aussi que je ne lui ai toujours pas donné de nom. Elle a cette identité brouillonne, qui me fait un petit peur, par certains aspects. En même temps, j'ai une idée en tête, elle est mon idée en tête, maintenant faut que j'aille jusqu'au bout. Faudrait aussi que je commence ce tableau qui me trotte dans le crâne. J'ai dessiné grossièrement le truc dans un carnet. Processus d'affirmation. On dit souvent que je suis du genre à foutre le feu quand j'écris ou quand je peins (pas mes collages, ça c'est mon aspect douceur, ma safe place). Mais je crois que ma véritable définition, ce serait un lancer de couteaux. Comme disait mon grand-père à mon propos, "c'est pas évident, mais faut bien que quelqu'un s'en charge". Aujourd'hui, je comprends mieux cette phrase.
i’ve been the archer, i’ve been the prey
Le soleil semble faire la gueule. Beau temps hier mais on revient sur du gris. Je suis pas vraiment dans une ambiance Folklore, alors ça me perturbe un peu. Chaleur lourde, Lover dans les oreilles. J'ai toujours pas fini ma nouvelle, assez drainante. J'ai pas non plus envie de poser un point final à l'histoire de cette femme. Je trouve qu'elle mériterait plus de dix pages. Je réalise aussi que je ne lui ai toujours pas donné de nom. Elle a cette identité brouillonne, qui me fait un petit peur, par certains aspects. En même temps, j'ai une idée en tête, elle est mon idée en tête, maintenant faut que j'aille jusqu'au bout. Faudrait aussi que je commence ce tableau qui me trotte dans le crâne. J'ai dessiné grossièrement le truc dans un carnet. Processus d'affirmation. On dit souvent que je suis du genre à foutre le feu quand j'écris ou quand je peins (pas mes collages, ça c'est mon aspect douceur, ma safe place). Mais je crois que ma véritable définition, ce serait un lancer de couteaux. Comme disait mon grand-père à mon propos, "c'est pas évident, mais faut bien que quelqu'un s'en charge". Aujourd'hui, je comprends mieux cette phrase.
let's have a party
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Have a nice day, mes sweeties.
Et n'oubliez pas, faites des soupes.
i don't believe in anything, I'm just here to make some noise

Après, je ne fais que ça non plus, je cuisine aussi des gâteaux et des tartes salées, parce qu'il parait que ça fait du bien combiné à la marche (c'est ce que le médecin a dit, j'ai pas tenté de marcher au parc du coin avec des tomates séchées dans un plat). Et je lis. Je lis vraiment beaucoup trop, en plus d'écrire ma troisième nouvelle (l'échec me motive). Très très hâte de recevoir par ailleurs Ta vie dans un trou noir, de Bucky Sinister (même si compte tenu de mon état, je sais pas si c'était vraiment une super idée), mais parfois une histoire de came et de mecs éviscérés, ça suffit pour te remonter une femme (en l'occurence, moi, j'espère sincèrement que vous êtes plus stables que moi).
solitary demands for all I'd like to keep

Je me suis lissée les cheveux, j'ai pris le pli aussi de me maquiller comme Emily Wood, la soeur maquilleuse d'Aimee Lou. Je vais commencer l'écriture d'une autre nouvelle. Me balader en forêt.
J'avais besoin de ce break.
eat your vegetables
J’ai mal au crâne depuis ce matin comme si un tambourin avait décidé de faire une résidence artistique dans mon lobe temporal gauche. J’erre chez moi comme une âme en peine, traînant mes guêtres d’un point A à un point B avec la grâce d’un rocher dépressif. J’ai tenté l’automédication version enfant pourrie: overdose de cookies et de coca. Spoiler alert: c’est évidemment une idée de merde, mais allez expliquer ça à mon cerveau qui réclame du sucre comme un toxico.
Le pire, c’est que j’avais pris un rtt. Une journée off, tu vois, ce truc rare qu’on fantasme comme un instant de liberté et de renaissance. Ben non. Je me retrouve en tête-à-tête avec une migraine, un paquet vide, et l’impression amère d’avoir gaspillé un temps précieux. Et comme je suis une experte en spirale émotionnelle, je m’en veux de m’en vouloir, donc ça empire. C’est du grand art.
Heureusement, au milieu de ce tableau déprimant, il y a Florence Pugh entre deux concombres au supermarché, et tout à coup, j’ai un semblant de lumière dans le regard. C’est dire l’état de délabrement.
Bref, si vous avez des recommandations de livres, de films ou de musique, je prends. Mais pitié, rien de récent (j’ai pas l’énergie de faire semblant d’aimer ce que tout le monde prétend adorer). Je compte passer mon week-end plongée dans une belle léthargie culturelle, à ruminer sous une couverture et à nourrir mon cynisme. Autant sombrer avec un peu de style.
don't call it a loss, call me instead
welcome to new york
John John et Carolyn, pour moi, c’était New York à son meilleur : des looks Gap, du Calvin Klein bien coupé, du style sans effort. C’est peut-être pour ça qu’avec le temps, j’ai décroché. La ville ne se ressemble plus. Une espèce de Williamsburg à rallonge, peuplée de fashionistas crado qui s’habillent comme des mômes de 4 ans dans un vieux clip de TLC qui auraient eu un gosse avec Charli XCX. Mais New York, c’est pas ça. C’est du normcore. Des traders sous Lexapro qui cavalent, des filles pressées qui claquent la portière du taxi pour aller chercher un café pour leur boss tyrannique. Tout ça filmé en 35 mm, avec un backlighting de fin d’après-midi sur Central Park. Voilà ce que ça devrait être.
En attendant, je me plonge dans la vie de Carolyn. Le livre Once Upon A Time est tout ce que j'attendais d'un premier mai. Doux et joli, entouré de muguet (on m'en a jamais autant offert aujourd'hui) (rien à foutre de la Saint Valentin, si j'ai pas mon muguet un 1er mai, je peux faire la gueule).
J'aurais bien aimé être une femme Carolyn Bessette.