ce soir, il faut qu'on se perde

 

The Weeknd écrit des chansons pour vendre des bagnoles et du sexe. C'est la réflexion que je me suis faite en écoutant One Of The Girls, tirée de la bo de la série The Idol. Quelque part, ça n'a rien de bien étonnant, les deux domaines étant intimement liés, c'est le cas de le dire, dans le cerveau des hommes. Je repense au gâchis de cette série, aux thématiques abordées. Elle aurait du être traitée par un regard féminin. Pas celui amoureux des années 2000 et des pantalons de jogging en velours rose. Non. Celui des retorses, sans concessions. Qui n'ont pas eu le temps d'être autre chose qu'elles mêmes, dans ce qu'il y a de plus mauvais. Celles abîmées, qui n'ont pas voulu l'ingérer, qui n'ont pas voulu se cacher. Celles who do coke. Je crois que c'est sans doute la vérité la plus dure à avaler, de la part de tous les camps: les femmes, tout comme les hommes, peuvent plonger dans l'excès, s’abandonner à des spirales d’alcool, de drogue ou de sexe, parce qu'au final, personne n'est à l'abri des ombres de l’humanité. C'est cette liberté d’errer qui est déniée, jugée comme un affront au féminisme ou une soumission implicite au regard masculin. Même celles qui prônent l’émancipation peinent parfois à accepter que la liberté inclut aussi le droit de se perdre. C'est sans doute là où je situe mon curseur, dans le combat.

please don't embarrass me motherfucker


Nous sommes le 26 décembre mais déjà, j'ai envie d'élaborer des résolutions pour l'année à venir parce que j'ai tenté de faire les choses bien depuis quelques temps mais je trouve qu'on s'emmerde un peu, alors je vais renouer avec mes racines, histoire de redonner du panache à tout ce bordel :
  • ne rien branler et ignorer mes responsabilités
  • bouffer moins de légumes
  • arrêter la méditation et me remettre à faire la gueule
  • reprendre la clope
  • écrire et peindre toute la rage que je pourrai dégueuler sur le papier ou une toile
  • arriver en retard au travail, faire le minimum syndical
  • écouter beaucoup de punk hardcore
  • laisser mes cernes s'exprimer
  • voir beaucoup de films déprimants
  • porter des joggings, partout, tout le temps
  • être détestable comme jamais
Rien à foutre de soigner mon enfant intérieur. Mon esprit teenager a besoin qu'on lui offre le meilleur.



Soirée à la cool. Je me suis achetée des donuts mais seulement parce que j'ai mes règles. C'est clairement le mauvais plan parce que le sucre me fout des douleurs pas possibles mais si j'ai pas ma dose, je pique une crise (et j'ai pas envie de piquer ma crise, je veux juste finir mon puzzle de 1000 pièces et qu'on me foute la paix). Après, j'ai terriblement hâte d'être à demain parce que je vais garder un chien et rien que d'y penser, ça me fout une bonne humeur pas possible (they should be rewarded for not being people) (i hate people).

i've got this light hangs over me



J'espère que vous avez passé de bonnes fêtes, et ce, sans le concours des tontons racistes. C'est un des rares trucs qui me fait vraiment envie, dans l'idée de famille, c'est de me retrouver au milieu de gens uniquement de gauche. Vous savez, on commence à causer politique et tout le monde est d'accord au bout de dix minutes, donc au final, on se mettrait à causer football et c'est là que ça pourrait dégénérer. En ce qui me concerne, j'ai fait le choix d'un cercle réduit, puisque l'entourage est principalement devenu macron compatible. C'est qu'ils étaient tous pour la plupart socialistes mais à l'époque, je dis ça pour les jeunes, c'était quand même dans l'ensemble mieux que rien. Mais ils sont partis dans le mauvais sens, alors j'ai jeté l'éponge. 

Vacances plutôt agréables pour le moment. Je n'ai pas beaucoup de jours donc j'essaie de rentabiliser un maximum en faisant des trucs que j'aime. J'ai relu hier Cavaler seule, de Kathryn Scanlan, qui retrace la vie de Sonia, une entaineuse de chevaux dans le Midwest. J'ai toujours aimé ces proses épurées, fragmentées. On se laisse porter par les mots, presque impossible de s'arrêter en chemin et quelque part, on n'a pas vraiment envie de s'arrêter. On la suit dans ce monde exlusivement masculin, à devoir s'imposer, jour après jour. Jouer des coudes, et même parfois plus. Souffrir, mais surtout aimer. Je la trouve terriblement touchante, dans sa fragilité, dans son exigence. Je pense que je vais embrayer aujourd'hui avec Dogrun, d'Arthur Nersesian. J'avais adoré Fuck up, donc il fallait bien évidemment que j'aille du côté de son second livre traduit en français. 

En attendant, je vais aller me faire des pancakes en continuant mon puzzle de 1000 pièces. Et peut-être commencer à penser à mes résolutions pour 2025.

On se retrouve plus tard.

spinning sick on the whack of a wheel



Je me marre en repensant à la sortie récente d'Yseult taxant les frenchies d'auditeurs de merde. C'est un truc, bizarrement, que je respecte beaucoup chez les artistes. Leur capacité à dire les choses, même si c'est pour nous cracher à la gueule. J'aimerais beaucoup être comme ça, être autant confiante dans ce que je fais. Ca me force à refourguer le peu de respect que j'ai (la fausse modestie m'emmerde profondément). Après, on me dira que la doute est nécessaire, qu'il fait avancer, et bla et bla et bla. Je crois qu'on se focalise trop sur le process alors que le résultat, il faut être capable de le défendre. C'est pas rien, d'accoucher d'une oeuvre, aussi minuscule soit-elle. Je comprends pourquoi ça l'a autant touché que ce disque ne donne rien. Parce que quand on crée, on délivre une partie de soi. Non, vraiment, je peux comprendre son coup de gueule, parce qu'à sa place, on aurait eu le même, à différentes échelles. Peut-être qu'on aurait rien dit, peut-être qu'on aurait choisi de disparaitre, de raccrocher. Mais peut-être que nous aussi, on aurait voulu jusqu'à brûler la terre jusqu'à ce qu'il ne reste rien. Un artiste est avant tout un humain, dans tous ses pires travers. Il n'est pas là que pour la distraction, ils sont aussi nos propres reflets, aussi dégueulasses soient-ils. Non, vraiment, j'ai beaucoup de respect pour Yseult. 

A part ça, j'ai repris l'écriture de mon manuscrit. J'ai relu le bordel cet après-midi avec pour bande-son la trame d'une playlist spotify spécialement créée pour l'occasion. J'ai toujours besoin de musique pour écrire, que ça épouse la ryhmique, la sonorité des mots. Je crois qu'il me manquait ça, en fait. Pas conceptualiser le truc, mais plutôt lui donner une fréquence sur laquelle me poser. Retrouver ce que j'ai éprouvé, la première fois que j'ai écouté certains titres. Comment la musique a façonné toutes les étapes de ma vie. Espérons que je boucle enfin cette histoire pour le début 2025. Je commence à en avoir marre de bloquer sur cette connerie. 

the very best of



C'est la fin de l'année 2024, l'occasion de présenter ses top 10!

DISASTER TRICK, de Horse Jumper of Love
SCREAM FROM NEW YORK, NY, de Been Stellar
HIT ME HARD AND SOFT, de Billie Eilish
PETRICHOR, de 070 Shake
MANNING FIREWORKS, de MJ Lenderman
MEMOIR OF A SPARKLEMUFFIN, de Suki Waterhouse
COOL WORLD, de Chat Pile
DON’T FORGET ABOUT ME, de Maggie Rogers
ART OF THE UNSEEN INFINITY MACHINE, de Allegra Krieger
SHORT N’SWEET, de Sabrina Carpenter

THE OUTRUN, de Nora Fingscheidt
DIAMANT BUT, de Agathe Riedinger
PENDANT CE TEMPS SUR TERRE, de Jérémy Clapin
MEGALOPOLIS, de Francis Ford Coppola
DRIVE-AWAY DOLLS, de Ethan Coen
EMILIA PEREZ, de Jacques Audiard
IRON CLAW, de Sean Durkin
OH CANADA, de Paul Schrader
MY OLD ASS, de Megan Park
KINDS OF KINDNESS, de Yórgos Lánthimos

CECILIA, de K-Ming Chang
SAISON TOXIQUE POUR LES FOETUS, de Vera Bogdanova
LE CHANT DE LA RIVIERE, de Wendy Delorme
LA PETITE SOEUR, de Mariana Enriquez
ONLY LOVERS LEFT ALIVE, de Dave Wallis
MONSTERS, de Claire Dederer
CAVALER SEULE, de Kathryn Scanlan
LES VAGABONDS, de Richard Lange
LA FILLE DE LAKE PLACID, de Marie Charrel
KATIE, de Michael McDowell

holidays

C'est pas les vacances mais ça commence à y ressembler. Dernière ligne droite avant 2025, je me motive en écoutant des prédictions de tiktokeuses. Pour les ascendants vierge, l'année sera apparemment merveilleuse, remplie de combats mais surtout de victoires. Bien évidemment, je compte sur le scorpion pour foutre son chaos légendaire, parce que je n'ai visiblement pas le droit à une seule minute de répit.

girlfriend in a coma


Je sais, je devrais être dans une vibe neige et sapin mais j'ai des envies de festival. J'ai passé ma soirée à zoner sur pinterest, il n'y a que ça qui me détend. Regarder des jolies choses et puis les ranger dans des petites boîtes. Je me disais que si j'étais autant ordonnée dans la vraie vie, je posséderais le monde (mais heureusement pour lui, je n'ai aucune patience donc je laisse en bordel) (en vérité, ne rien ranger m'apaise, j'y peux rien je trouve ça vivant, les piles de livres qui risquent de s'effondrer à chaque instant).

Grosse semaine en perspective, déjà parce que c'est bientôt les vacances et aussi parce que j'ai décidé de me faire une cure de sommeil, genre me coucher tous les soirs à 21h30 et ne pas me lever avant au moins 11h (je déconne pas, je sais que je peux le faire). Vous voyez, rien que de vous en parler, j'ai l'excitation qui monte. C'est un truc que j'adore faire, dormir, mais j'ai un peu délaissé ça depuis quelques temps (je fais pas une liste, y a trop de choses, ça va me faire pioncer et je vais pas finir cette note). Et puis lire. Ca fait des semaines que je me traine un bouquin. Je suis juste incapable de le finir. Et il est intéressant, pourtant. Mais j'ai la tête ailleurs, jai trop la tête ailleurs, et ça commence sérieusement à me gonfler. C'est mon problème, j'attends que ça craque pour enfin me décider à agir. C'est con, mais je ne marche que sur la colère et l'impulsivité. Et le reste du temps, il faut que je sois au calme et tout le monde qui ferme bien sa gueule (pour sans doute me reposer d'être sans arrêt en colère et sur un fil constant). 

C'est comme ça, je suis une meuf basique. J'ai plus l'âge qu'on vienne me changer. Faut apprendre à supporter.

nothing breaks like a heart



Je me demande pourquoi je me suis infligée le documentaire relatant la décision de Lily Phillips à coucher avec cent hommes. Je ne sais pas ce que je comptais y trouver, si j'en attendais quelque chose. La lente agonie d'une jeune femme qui semble avoir fait le choix de se détruire à petit feu, entre une mère vénale accro au matériel et un père fier que ses potes se branlent sur sa propre gosse. Personne d'un tant soi peu censé ne peut considérer cette décision comme rationnel. Mais je crois que l'attitude des hommes face à cet événement est ce qui m'a le plus bousculé. Assumer la baise, les partenaires choisis au gré de l'humeur, ça me parait une évidence. Y avait un titre de Christina Aguilera qui résumait bien la situation. Get mine get yours. Echanges de bons procédés, en somme. Tu peux juste pas t'en sortir en traitant de garage à bite toutes les nanas qui savent ce qu'elles veulent, quand elles le veulent.
Aux dernières nouvelles, le tango, ça se danse à deux.

Mais à cent, bordel, à cent. Il faut que ça passe à quel numéro pour réaliser qu'il s'agit d'un viol organisé? Là, à rouler sur une personne totalement absente, dans le cadre d'un pari qu'elle a elle-même imaginé pour dieu seul sait quelles raisons. A marcher là-dedans, comme un con. "Bah, elle a proposé". Et donc? Ca chiale sur le bodycount mais être centième abruti, ça va, y a rien d'anormal là-dedans, c'est un dimanche tranquille. Le sexe n'est qu'une histoire de performance qui pue autant qu'une chambre remplie de foutre après 24 heures d'un challenge de dégénérés.

Mais au-delà de la colère, il y a le malaise. De ce que ça raconte sur la façon dont on perçoit nos corps. Comment une société peut-elle produire un tel niveau de déconnexion? Les hommes de ce documentaire ne sont pas de vulgaires participants tentés par la salope du coin. Aucun flingue sur la tempe, ni de chatte porté à la langue. Non, ils sont les rouages d'une machine bien huilée, celle qui consomme les femmes sans réfléchir, qui découpe leur identité en morceaux pour n'en garder que ce qui flatte leur ego ou leur pulsion. 

Alors quand ça vient chialer que Lily n'est que l'actrice de son propre chaos. Peut-être qu'en effet, tout ce bordel n'était qu'une tentative pétée de reprendre le contrôle. Un geste de déviance envers un monde qui l'a abandonnée bien avant qu'elle ne le quitte mentalement. Je n'en sais rien. Je suis pas sa psy. Mais il est certain qu'on ne peut pas parler d'une quelconque rébellion féministe. Cette histoire, c'est avant tout une tragédie. La tragédie d'une femme en guerre contre elle-même, avalée par un système qui la réduit à une succession de chiffres. Ce n'est même pas une connerie d'humanité, sans mauvais jeu de mot, qui part en couilles. Non. Ecraser l'envie, le plaisir, pour la douleur, l'humiliation. C'est juste le patriarcat, dans ce qu'il a de plus violent.

tiny desk concert


Apportez-moi Florence Pugh sur un plateau.

Journée plutôt agréable malgré le cinquième jour consécutif à Paris sans le moindre rayon de soleil. J'envisage sérieusement à investir dans une lampe de luminothérapie parce que force est de constater que la grisaille est magnifique sur un cliché mais terrible pour fonctionner à peu près correctement dans la journée.

Je suis donc allée voir Diamant Brut en début d'après-midi après avoir joyeusement brunché chez Kozy (l'avocat halloumi, ma vie, mon sang). Sans grande surprise, ce film était donc beau et émouvant. La justesse du personnage principal qui pense qu'elle est faite pour briller alors qu'elle s'éteint de jour en jour. Ici, devenir connue n’est pas un rêve ni une aspiration, cela se révèle comme nécessaire, presque vital, quand on est en trop englouti par un monde dans lequel on a pas prise. Plus Liane croit s’être trouvée, plus elle semble perdue. La superficialité de l'image, mêlé à cette gravité constante. Tout est très juste, bien amené, bien équilibré. Vraiment, si vous le pouvez, regardez-le.


Dans un autre registre, je pense que je vais aller voir aussi Les femmes au balcon, même si Noémie Merlant me met hyper mal à l'aise d'une manière générale (et j'ai peur que ça déteigne sur son film). Mais en même temps, y a ce Lucas Bravo qui m'intrigue vachement, avec ses cheveux (dans mon top 3 de mes turn on avec les avant-bras et les étiqueteuses). Genre, j'ignorais qu'il était capable de faire autre chose que d'être transparent dans une série Netflix.

Et pour finir l'année, en attendant de découvrir mon top 10 des meilleurs disques 2024, je vous laisse avec Ally Evenson.

red wine supernova

 

J'ai un peu de mal à dormir alors je passe en revue tous les autrices que j'aimerais réciter sur scène. On m'a proposé de lire un truc durant une soirée dans un théâtre (je vous en reparlerai le moment venu) et j'ai envie de choisir quelque chose de brut et de marquant, des écrits qui ne cherchent pas à adoucir la réalité. Une sorte de catharsis pour l'âme, des histoires qui prennent à la gorge sans jamais se justifier. C'est ce type d'autrices qui m'attire, celles qui osent, qui ne se contentent pas de suivre une recette ou un format. Celles qui redéfinissent les règles, qui créent des mondes où les émotions sont vécues à fleur de peau. Vous voyez un peu l'idée?

Et puis c'est un peu stupide mais j'ai envie de retrouver les planches, même pour quelques minutes. Qu'un échange se tisse. J'aurais jamais pensé que ça me manquerait autant. 

Peut-être que je vais lire du Dorota Maslowska.

baby, take me from this tempest

 

J'ai enfin terminé ce p***** d'article sur Courtney Love. Sérieux, j'ai jamais connu une telle libération. Plus jamais de ma vie je parle d'elle. C'est même pas qu'elle me dégoûte ou quoi que ce soit, mais la meuf est trop complexe et je suis trop vieille pour ses conneries. Voilà, maintenant je n'écrirai plus que sur des trucs débiles qui ne nécessitent aucune reflexion. Ou alors seulement des textes pour m'exclamer sur la perfection de Ben Whishaw dans Black Doves. Rien d'autre. 

Je crois que j'arrive de moins en moins à avoir le cerveau disponible plus plusieurs choses. C'est pour ça que je n'ai pas vraiment updaté depuis des lustres (désolé pour celles et ceux qui viennent religieusement ici, vraiment, je vais essayer d'être plus corporate et régulière). Et puis j'ai une crève qui me colle depuis plus d'un mois, et puis j'ai ce tableau que je n'arrive pas à finir, et puis mon clebard qui me manque. J'écoute aussi Lana Del Rey à longueur de journée, ce qui n'aide pas non plus à être plus calme et sereine. Quelque part, j'ai envie que l'année se termine vite mais je crois que j'ai surtout besoin de vacances et d'un burrito à Disneyland avec une visite de la maison hanté.

Je pense aller voir Diamant Brut d'Agathe Riedinger au cinéma mais je ne sais pas s'il sera encore à l'affiche au MK2 Odéon samedi matin. Il parait que le film n'est pas si terrible que ça et qu'il est emprunt, je cite, de bourgeois gaze (j'ai levé les yeux en ciel en écrivant ça, si jamais vous vous demandez). 

Non, vraiment, je crois que j'ai besoin de décrocher un moment. 

love and movies

 

Quel est le film qui a changé ta vie?
buffalo 66, de vincent gallo.

Si ta vie était un film, quel en serait le titre?
les rêves ont des crocs.

Quel est ton film préféré de tous les temps et pourquoi?
la balade sauvage, de terence malick. la musique, l'innocence perdue, l'errence, la violence. 

As-tu une réplique culte que tu utilises souvent dans la vie quotidienne?
sit next to the boy you think is the cutest.



Si tu pouvais être un personnage de film, lequel choisirais-tu et pourquoi?
agatha weiss, maps to the stars. j'aime les personnages froids, manipulateurs, et qui ont une case en moins.

Quel est le film le plus sous-estimé selon toi?
seeking a friend for the end of the world et begin again. je pense que ça s'explique grandement par le fait que keira knightley ne porte aucune robe d'époque dans ces films.

Si tu pouvais vivre dans l’univers d’un film, lequel choisirais-tu?
est-ce que kevin smith est un univers?

Quel acteur ou actrice trouve-tu sous-estimé(e)?
mia wasikowska

Quel film t’a fait réfléchir sur ta propre vie?
the lobster, de yórgos lánthimos.

Quel film trouves-tu le plus visuellement impressionnant?
la clepsydre, de wojciech has.

Quel est le film qui te met dans une ambiance particulière?
funny ha ha, d'andrew bujalski.

Quel film as-tu découvert par hasard et qui t’a ébloui?
mouth to mouth, d'alison murray.

Quel film aimerais-tu que tout le monde regarde au moins une fois?

her smell, d'alex ross perry.

Le film que tu aurais aimé réaliser toi-même?
lost in translation, de sofia coppola.