rio vidal



Pumpkin Spice Latte, coquillettes au cheddar, Aubrey Plaza en la Mort et beaucoup trop de Milky Way. J'adore Halloween, c'est plus fort que moi. Mon seul regret est de ne pas être américaine et donc de ne pas pouvoir profiter rééllement de cette soirée pour me déguiser en Anna Delvey.


Quelle icône, je meurs.

J'ai commencé à lire Only Lovers Left Alive de Dave Wallis. Je ne connaissais pas vraiment, je suis tombée dessus par hasard en trainant dans une librairie et mon adolescente pseudo rebelle aurait adoré lire ce bouquin à 15 ans (j'étais une gamine primaire, si ça parlait d'adultes crevés, de Londres en décrépitude et de gosses livrés à eux-mêmes, j'étais la cliente rêvée)(je rentre Peter Pan dans la même catégorie).

Ce qui me fait dire qu'il est temps que je reparte un petit peu au musée pour voir soit des jolies choses, soit des trucs ultra flippants. C'est tout naturellement que je vais essayer de me caler l'expo Zombis au Musée du Quai Branly qui a l'air d'être entre l'effroi et le wtf. Et puis ça faisait longtemps que je n'y étais pas allée, donc occasion parfaite à saisir.

En attendant, je continue de bouffer des bonbons. Faut savoir profiter de la vie. On se retrouve un peu plus tard!

what a waster



CREEPY HALLOWEEN, BITCHES!






he knows you're alone


En vieillissant, j'ai fini par admettre que j'aimais la solitude pour de mauvaises raisons. Je pensais que le choix de rester seule était comme un acte d'indépendance, un pied de nez face aux attentes des autres. Plus on allait vers moi plus je me coupais du reste du monde. J'avais l'impression que m'isoler m'offrait une forme de puissance, une liberté inattaquable. 

M'enfermer dans mon cocon me semblait une meilleure option. Quelque chose de plus simple, de plus confortable. Je me souviens de ce qu'il me disait tout le temps "ta peur de paraitre vulnérable finira par te faire crever". Je pouvais pas lui dire qu'il avait tort, de toute façon, il savait. Il savait toujours tout. C'était exaspérant. 

J'ai toujours eu un sérieux problème avec les failles.



J'ai repensé à ça en écoutant les Smiths. Sing me to sleep. Il avait l'habitude de me la chanter pour m'apaiser. Je regrette quand je lui ai dit que j'en avais absolument rien à foutre. J'ai toujours eu cette facheuse tendance à l'agressivité quand ça se rapprochait de trop près. C'est con, mais j'ai jamais su faire dans la mesure. Faire mal avant d'avoir mal, vous saisissez l'idée. Je suis très immature à ce jeu-là.

Donc, je suis là, à écouter les Smiths, dans la pénombre de mon petit cocon de merde. A faire mon éternelle auto-critique sans changer la moindre fréquence. Je me flagelle pour des mots prononcés, des mots sur lesquels je n'ai plus aucune prise. Donner le change, histoire de me dire que j'ai peut-être un peu grandi, de ce côté. Mais je ne change pas. Je reste désespèrement la même.

the great impersonator

 

Oh, Gabriette, the woman you are.





Comme vous l'avez compris, cette note n'était qu'une excuse pour poster des photos de Gabriette.

Et aussi pour vous dire toute ma joie de vivre dans un monde où Meryl Streep et Martin Short sont amoureux.

That's all folks!

it's funny how a single day could drag and drag while entire years just fly by in a flash



J'aime les histoires d'amour en cavale. De celles qui se terminent en général plutôt mal. Ca n'est pas pour rien si mon film favoris est La balade sauvage. Bien évidemment que ça ne se situe pas sur l'idée du couple idéal, mais la férocité des sentiments, que rien n'arrête, jusqu'à la mort... Je ne peux m'empêcher de trouver l'ensemble poétique. Je viens de finir River of Grass, de Kelly Reichardt. Le film m'attirait pour cette image de Lisa Bowman, marchant comme un funembule sur le bord d'une route qui ne la mène nulle part. Le personnage de Cozy, qu'elle interprête, a quelque chose de terriblement douloureux. Femme mariée coincée dans un mariage sans passion et une vie de famille qui l'ennuie profondément, elle se rêve danseuse et acrobate. Une nuit, dans un bar, elle rencontre Lee, un loser du même acabit qu'elle, sans emploi, et qui vient de récupérer un flingue. Par accident, ils tirent sur quelqu'un et pensent l'avoir tué. Commence alors pour ces deux ratés une cavalcade loupée, en grande partie par le manque flagrant de détermination de ses deux protagonnistes. Leur fuite est comme un road trip sans route, absurde et brouillon, reflétant les opportunités fumées de leurs existences respectives, embourbées dans leur propre stagnation. Un rêve américain sans rêve, en somme. Forcément que ça ne pouvait que me parler. Dommage que Lisa Bowman n'ai pas fait carrière après ce film...

Je réalise également que je ne me suis jamais vraiment penché sur la filmographie de Reichardt et qu'il serait temps que je regarde Wendy and Lucy, avec Michelle Williams (un road trip canin vers l'Alaska pour une vie meilleure) et puis aussi Certain women, gros quator composé de Michelle Williams (oui, encore elle, je l'adore), Kristen Stewart, Lily Gladstone et Laura Dern, paumées dans une petite ville du Montana (j'aime les petites villes du Montana, ça me rappelle les petites villes de là où j'ai grandi, sans le talent de Kelly Reichardt derrière la caméra) (entre vous et moi, valait mieux que je filme rien du tout).Et puis, je respecte beaucoup trop le genre indé. C'est vrai qu'il est souvent difficile de le définir, mais je crois que chez moi, il se traduit surtout par le besoin de se sentir un peu chez soi. Avec les mêmes doutes, les mêmes peurs, les mêmes rêves que les personnages qu'on y rencontre. Je pense que c'est la raison pour laquelle je suis autant attachée à cet imaginaire carte postale avec tons pastels. Il est doux et rassurant, et profondément humain, dans son éternelle déroute.

On se laisse avec le gros coup de coeur de la saison: le dernier Soccer Mommy, avec Driver en intraveineuse.

happy birthday to me



Aujourd'hui c'est mon anniversaire et je suis étonnamment de bonne humeur. Je ne sais pas si c'est grâce à la boîte de Quality Street sur mon bureau que je viens de m'enfiler ou seulement l'écoute de ce titre envoyé par Jéhanne (on se connait par coeur), mais dans tous les cas, cette trente septième année glisse sur moi. 

Pour la peine, je me suis achetée plein de carnets et des masques à me foutre sur la gueule. Faut aussi qu'on arrête de me coller dans les rayons kit créatif and co de chez Action parce que je suis ressortie avec une boite à musique à fabriquer soi-même (je me déteste dans ces moments là, si vous saviez). Je pense que je vais aussi reprendre la lecture de Viendra le temps du feu de Wendy Delorme, que j'avais un peu survolé parce que du mal à rentrer dedans (absolument incompréhensible quand j'y repense, je devais définitivement pas être dans un bon jour). 

Sinon, pas de bouquins ou de films à conseiller mais juste vous donner la liste des albums que je vais écouter ce week end en bouffant des pancakes lardons végétaux:
- Laura Marling Patterns in Repeat
- Soccer Mommy Evergreen
- Pom Pom Squad Mirror Starts Moving Without Me


Ouais, ça me parait être un bon programme.

interview with andrea sachs

 

Si tu pouvais revivre une décennie mode, laquelle choisirais-tu et pourquoi ? Les années 30. J'aimais leurs robes cintrées, les tissus fluides. 

Quel est le vêtement le plus extravagant que tu possèdes (ou aimerais posséder) ? Sans grande surprise, je voudrais avoir une robe du défilé Dolce & Gabbana haute couture printemps-été 2016.

Quelle est la tendance de mode que tu ne comprends vraiment pas ? Mettre une jupe ou une robe sur un jean. Même quand c'est bien foutu comme sur un editorial des années 90, ça m'évoque les red carpets des années 2000. Cette décennie aura tout gâché.

Si tu devais te décrire en trois vêtements, quels seraient-ils ? Un perfecto, un jean slim, une chemise oversized à carreaux.

Quel est le plus grand faux pas mode que tu aies commis ? D'après mon ancienne stagiaire, mettre mon tshirt dans mon jean.

Si tu pouvais échanger ta garde-robe avec celle d’une célébrité, qui choisirais-tu ? Mary-Kate Olsen.

Quel accessoire penses-tu qu’il devrait faire son grand retour ? Les broches. Je sais pas ce qu'on attend.

As-tu une pièce de vêtements ou un accessoire chargé d’une histoire particulière ? J'ai gardé un pull de ma grand-mère que je porte régulièrement.

Quelle est ta couleur de prédilection et comment l’intègres-tu dans ta tenue ? Le vert émeraude. Généralement, je le transporte sur mes chaussures, à talons compensés de préférence. J'aime porter des pompes colorées pour trancher avec mes tenues noires. 

Si tu devais créer un slogan pour ta philosophie de mode, quel serait-il ? Sois la punk que ton enfant intérieur aurait voulu être.

Quel est l’accessoire dont tu ne peux absolument pas te passer ? Les sacs.

Quelle est la première chose que tu remarques chez quelqu'un en matière de mode ? La coupe des fringues, si ça sied bien.

Si la mode était un langage, que dirait ta tenue actuelle ?
"J'abandonne".

Quel personnage de fiction, célèbre pour son style, t'inspire le plus ? Mickey Dobbs, Peyton Sawyer, Jen Lindley, Riley Carlson.

Quelle pièce de vêtement ou tendance te rappelle une période précise de ta vie ? Les dr martens. Ca m'évoque les bons moments passés en Angleterre.

lila's garden



Je sais pas écrire de la poésie en français. Enfin, de la poésie, on se comprends. J'ai jamais su faire ça. Quand les rimes viennent, c'est toujours dans un mauvais anglais. Là, j'ai ça qui tourne en boucle dans ma tête take me down to the river's edge, where the water swallows every pledge, let the current cradle my weary soul, in this stillness I find my whole et je me dis qu'en effet ce serait bien que je me trouve un coin sympa au bord de la rivière pour qu'elle y berce mon âme fatiguée mais qu'à bientôt trente sept ans, il faudrait aussi arrêter de se prendre pour l'enfant perdue d'Emily Dickinson et de Cat Power (oui, j'ai bientôt trente sept ans, regardez-moi faire n'en avoir rien à foutre et programmer une journée films d'horreur et gâteau forêt noire le 25 octobre) (au fait, j'ai regardé Suspiria cet après-midi avec Mia Goth et Dakota Johnson, rarement vu un navet d'une telle qualité).

Ma crève est en train de se transformer en bronchite bien méchante. A part bouffer des ramens, j'ai la force de rien. J'ai quand même fini un tableau qui va partir chez une amie de ma mère parce qu'elle l'adore. Ma reum m'a quand même dit de le signer "Stenia", parce qu'on sait jamais et c'est pour des trucs comme ça que je l'adore. C'est dans ces moments que ça me fait mal qu'on se soit cherché aussi longtemps sur des conneries alors qu'elle était quand même là, à sa manière. Saez avait raison, on est vraiment des gros cons quand on est jeune.

I got your heart in my hands like a puppet make it dance


I'll do this for now until I get my own thing
Found a girl and she's worth all of the pain
I drank the booze and she smoked on the marijuana
Five hour drive to spend the weekend in Sedona

Je déteste éprouver le besoin d'écouter une chanson en boucle. Ca me rend triste parce que c'est un peu comme si je la gâchais. A chaque fois, quand le délire me passe et que j'y retourne, quelques années plus tard, c'est toujours le même sentiment: de l'ennui mélangé à un peu de dégoût. Je crois que c'est un peu pour ça que je me méfie des histoires d'amour qui vont trop vite et trop fort. On bouffe l'autre à s'en coller la nausée, pour finalement le foutre dans un coin et le laisser prendre la poussière jusqu'à l'oubli le plus cruel qui soit. Je sais plus trop dans quelles circonstances, mais j'avais claqué ça, dans une de mes vieilles rédactions, au lycée: l'amour, c'est qu'un sentiment de passage (oui, je me cite, j'ai décidé de m'aimer comme Mélanie Laurent s'aime). En prenant de l'âge, je voudrais bien arriver à ça pour moi. Du tangible. Et apprendre à ne plus écouter un titre cent fois d'affilée.

Après, on est foutu comme on est foutu. Je crois que je suis comme mon vieux clebard. Plus personne n'arrivera à me faire bouger. Et puis mon obsession se tourne en ce moment sur trois chansons, donc ça me devrait laisser la possibilité de varier un peu et de pas trop sombrer dans la folie (j'ose même pas m'avouer le nombre de fois que j'ai branché Rebecca Black, Trust) (attention, si vous n'avez rien vu d'elle depuis Friday, je vous conseille de vous préparer une camomille et de vous s'assoir confortablement, c'est pas pour les petits joueurs).




Par contre, j'aurais bien qu'on me prévienne avant pour 070 Shake parce que je me suis penchée sur ses titres et je vous conseille fortement d'en faire de même si vous êtiez à la traine comme moi. Je suis tombée sur le clip Winter Baby / New Jersey Blues avec sa meuf du moment Lily Rose Depp et vraiment, ce sont les gens amoureux font vraiment les plus belles choses ensemble.



 Je crève d'envie de voir un film inspiré de cette vidéo.

sleep tomorrow but tonight go crazy


Mais comment voulez-vous que j'arrive à dormir après avoir écouté ce banger? Kris Jenner works hard but Bruno Mars works harder.

confessions of a loser - part IV

 

_ some random facts about me

je collectionne les objets en étain et je ne vis que pour la vaisselle en grès

quand je suis malade, je ne me nourris quasiment que de fruits et de brocolis (mon corps ne veut strictement rien d'autre)

je ne suis pas particulièrement attachée aux choses matérielles mais l'idée que mes poupées de porcelaire pourraient se casser un jour me plonge dans un désespoir total

je connais toutes les plantes qui peuvent tuer

je rêve d'avoir un jour un poulailler

je me brosse les dents le matin avant de manger / les céréales, c'est après le lait / et je dis pain au chocolat

les totebags, c'est la vie

on a trop sous estimé le leggins, c'est un confort incomparable

je n'aime pas m'assoir dans les transports en commun

j'aime dormir à l'hôtel. si j'étais riche, ce serait mon truc: vivre à l'hôtel

je préfère les crêpes au sarrasin

jackie loves johnser, ok?



Que serait un blog sans une photo de Chloe et de ses fesses ? 



J'ai une crève d'enfer. Je pensais que la dernière était passée mais je crois qu'elle s'était juste barrée par la porte pour revenir par la fenêtre. J'ai dormi onze heures d'affilée, ce qui ne m'était pas arrivée depuis des lustres et je pense que c'était exactement ce qui manquait à ma vie (en plus d'une tournée des All Saints avec date à Paris) (je vais attendre longtemps). 

Je me suis enfin branchée sur l'album de Chat Pile, Cool World et comment vous dire que j'aime ce groupe d'un amour féroce. Je trouve qu'il colle plutôt bien à mon esprit en ce moment, genre direction artistique de ma vie en parfaite cohésion.



Je me prépare aussi à aller voir L'amour ouf de Gilles Lellouche que tout le monde détruit et ça me met dans une situation assez inconfortable car je sens que les critiques sont justifiées mais je ne sais pas, y a un truc autour de la mise en scène, de cette histoire, que je trouve juste cohérente. J'en parlais justement avec Jéhanne et elle avait le même sentiment que moi. J'ai beaucoup de mal, d'ordinaire, avec l'amour passion, l'amour violence. Mais le peu d'images que j'en ai vu, il en ressort toujours quelque chose de beau et de poétique. Je sais pas si c'est les acteurs qui me font cet effet, la bande-annonce. Je me sens un peu comme piégée, ça parle à une personne en moi en sourdine depuis des années et qui a envie de se réveiller, juste pour ces 2h30. Ou peut-être que ça me rappelle un peu l'adolescente que j'ai été, un court instant. Je pense que je vais aussi lire le livre, parce que je crois que c'est clairement un projet qui ne va pas l'un sans l'autre. 



Ne soyons pas de mauvaise foi, je sais pas ce que vaut ce film pour l'instant mais l'affiche *coeur coeur coeut* (c'est le cas de le dire)


Sur ces bonnes paroles, je retourne à mon visionnage du pingouin avec Colin Farrell (je n'arrive pas à savoir si je regarde pour l'intrigue ou seulement pour essayer de deviner les traits de Colin à chaque scène) (spoiler alert, je n'y arrive pas). 



(and i love love love Sofia Falcone).

iconoclast

Je viens de finir Culte, la docu fiction d'Alexia Laroche-Joubert pour Alexia Laroche Joubert à la gloire d'Alexia Laroche-Joubert et c'était très bien. La preuve, je suis aujourd'hui amoureuse de Marie Colomb.







Est-ce que j'ai vraiment besoin de m'éterniser sur le sujet avec de telles photos?

poison is a pretty pill



J'avais cette envie depuis ce matin. Une patate douce farcie aux cèpes et chataignes. Je sais pas si c'est l'automne ou la fin de mes règles, mais je me sens beaucoup plus reposée, même si j'ai une crève qui s'éternise. J'ai passé la semaine en formation syndicale, j'ai rien appris de spécial mais j'ai beaucoup aimé me retrouver au milieu de ces gens tous particulièrement énervés. 

La suite au prochain épisode.

the hobbit, the sofa, and digger stiles

 

Debout depuis six heures du matin. Je n'arrêtais pas de me réveiller par intermittence à cause d'un rêve à la con: je devais écrire sur une robe que Kate Winslet allait porter pour une cérémonie sauf que son styliste n'arrêtait pas de changer d'avis (j'ai pris cette affaire très au sérieux, j'étais à ça de passer tout mon dimanche pour régler ce problème). Au lieu de ça, je me suis levée, j'ai pris une douche presque froide (merci les chaudières payées sept mille balles qui fonctionnent un mois sur deux) et je me suis préparée, en plus de mon éternel thé blanc citron pamplemousse quand je ne suis pas réveillée, des pancakes aux fines herbes avec du saumon et un oeuf mollet (faudrait que tous les jours soient des dimanches matin). Si je devais mettre une note, ce serait dans les 5/10. Mais seulement parce que le saumon rattrape toujours tout.

Programme pas vraiment chargé pour la journée, j'ai juste envie de rester le cul sur le canapé à regarder des vieux films et faire des puzzles. Aller promener mon chien dans sa poussette jusqu'à la boulangerie et m'acheter des croissants pour le goûter (ou peut-être une tarte aux pommes, j'ai la flemme d'en faire une). Vraiment, quelque chose de simple et de cozy. Répétez après moi: on ne branle rien le dimanche. Je me suis aussi perdue sur le youtube des musiques d'ambiance automnale car le punk c'est bien, mais entendre la pluie tomber comme si on était dans un coffee shop à Stars Hollow c'est mieux. 

Après, rien ne vaut Taylor Swift. Mais là, on parle de détente. Pas d'élaborer des plans pour tuer son ex.

Tout ça pour vous dire qu'on se retrouve un peu plus tard parce que j'ai Office Space à regarder et que j'ai très hâte. En gros, c'est l'histoire d'un mec qui va user de tous les stratagèmes possibles pour se faire virer. Je dis pas que c'est l'histoire de ma vie mais je pense sérieusement m'en inspirer. On devrait collectivement ressortir du placard tous ces films des années 90 qui crachaient sur le système. Marre qu'on érige le mérite et le dépassement de soi. Les losers me manquent. En plus, c'est avec ma douce Jennifer Aniston. Autant vous dire, un peu le bingo gagnant.





Qu'est-ce qu'elle est belle, bordel.

kiss the jewels of red-blooded carnivores



Si vous saviez à quel point j'avais hâte d'être en octobre pour pouvoir poster cette photo.

L'album de Being Dead, EELS, est absolument formidable. Je l'ai écouté d'une traite (rien à jeter), en buvant un chocolat chaud. C'est comme ça que je branche mes albums de rock maintenant, dans le plus grand des conforts, ambiance douceureuse dans l'air. J'ai plus 20 ans, ni plus personne à impressionner, alors franchement, pourquoi me priver. J'en ai profité pour sortir quelques décos d'Halloween et commencer un nouveau painting diamond (je m'appelle Jean-Michel, retraité d'Airbus et j'ai 67 ans) (quand je disais que j'en ai vraiment plus rien à foutre du label). J'ai reçu aussi mes nouveaux plaids, dont un de Noel, car il n'est jamais trop tôt pour Noel. 

J'ai croisé un peu par hasard aussi une vieille copine de collège qui a elle aussi avait quitté le coin il y a quelques années. Elle est devenue coiffeuse de stars alors qu'à la base je me souviens qu'elle voulait faire des études d'ingénieur mais elle a rencontré un acteur super connu avec de supers beaux cheveux et de fil en aiguille, elle a bizarrement trouvé sa voie (c'était un mauvais coup mais un modèle particulièrement patient). J'aime bien ces trajectoires de vie qui n'ont de sens que pour celles et ceux qui les vivent. 

hello october, i love your style

 



















three missed calls from my malibu pimp


Je pensais que mon clebard allait mourir et finalement non, il avait juste envie de faire chier le monde.  Pour vous situer, je suis la seule au monde à avoir un chien qui fait du chantage au suicide quand je lui refile pas ce qu'il veut. En général, il arrête de boire et de bouffer jusqu'à ce que je cède mais là, ça semblait un peu différent. Et en fait ça l'était pas. Il voulait donc effectivement juste faire chier le monde. Au début, je ne me suis pas trop marrée quand j'ai sorti la carte bancaire chez le véto, mais en vérité, il a tellement pris de moi, je me demande parfois s'il ne vient pas de mon utérus.

J'ai pas mal bossé aujourd'hui en écoutant Merce Lemon et je recommande grandement son disque Watch Me Drive Them Dogs Wild. J'ai aussi regardé la bande-annonce de Nosferatu et je me déteste de potentiellement aimer (j'avais décidé de détester car Lily Rose Depp) (sérieusment, citez-moi un film avec elle) (vous allez voir, aucun titre va vous venir). Donc tout ça pour dire, vivement décembre dans une ambiance d'octobre (c'est faux, je milite pour le retour du marketing de vibes d'époque, en mode chanson de Noel qui sort à Noel et tube de l'été qui sort en été).

Je suis pas mal fatiguée et je pense que je couve une crève carabinée. Sans doute pour ça que j'ai voulu updater. J'adore écrire pour dire que je me mouche trop. Hâte d'être à ce week end pour juste trainer en pyjama, écouter Allegra Krieger et manger un carrot cake (pas une part, entier le carrot cake, j'aime manger un carrot cake quand je suis malade). Et écrire plein de notes pour vous confirmer que je me mouche effectivement trop.