walk of life

Ma popstar favorite a toujours été Billie Piper. Avant le Doctor Who. Avant le journal intime d'une call girl. Avant Penny Dreadful. Elle était l'une des raisons principales de mes traversées de la Manche. Acheter un exemplaire de Top of The Pops ou Smash Hits. Un de mes exs se foutait de moi, quand je mettais un de ses titres. "Mais c'est pourrri". Oui, mais c'est MON pourri. Je relisais récemment son autobiographie rédigée à l'âge de 23 ans (Piper a commencé sa carrière alors qu'elle n'en avait que 15) et c'est vraiment LE bouquin que je conseille toujours si vous vous demandez un peu l'envers du décor et les mécanismes de l'industrie musicale vue par le prisme d'une jeune femme pas tout à faire encore sortie de l'adolescence. C'est drôle et émouvant. Style est simple et sans détour. On a envie de la serrer fort dans nos bras, pour tout le mal. La traversée du désert, la douleur, la renaissance. J'admire vraiment son parcours, sa prise de pouvoir sur elle-même et sa propre vie. Donc oui, lisez Growing Pains, si vous en avez l'occasion. Ca ne changera peut-être pas votre vie, mais ça vous fera découvrir une nana sacrément chouette.

Journée un peu compliquée. Le clebard a fait son Bradley Cooper. 90 balles dépensés pour entendre le véto urgentiste m'expliquer que j'ai le chien le plus caractériel et comédient de la terre. Merci mais je suis au courant, je subis. Je sais d'avance qu'il va falloir que je disperse ses putains de cendres en hélicoptère au dessus de Las Vegas. Je le lis dans ses yeux qu'il m'en laissera pas une de répit. 

Je reste calme, on a dit.